Décidément, certaines personnes n’a vraiment pas le sens du fair-play. Malgré les efforts déployés par le nouveau maire de la Commune urbaine de Toamasina (CUT), Elysée Ratsiraka, pour résoudre les arriérés de salaires des employés de cette collectivité décentralisée, soit de 3 mois : juillet, août septembre, les chefs grévistes ont fomenté un nouveau complot pour mettre des bâtons dans les roues du premier magistrat de cette ville. En effet, le maire a déjà réglé, depuis sa prise de service le 6 octobre dernier, la mensualité pour le mois de juillet de ces salariés, et celui-ci a rassuré ces personnes que leur rémunération du mois d’août sera payée d’ici 10 jours. Mais malgré cela, certaines personnalités veulent à tout prix le poste de directeur administratif et financier (Daf) et du directeur des ressources humaines (Drh), jusqu’à faire chanter l’élu. D’après les explications de l’attaché de presse du CUT, ces personnalités ont menacé de continuer l’incitation à la grève au cas où le maire ne cède pas à leurs propositions.

Pour le moment, la Commune a déjà déposé une plainte à l’encontre des grévistes qui ont porté c la main sur certains membres du personnel de bureau en plein travail. Mais selon des indiscrétions, les autorités responsables de l’enquête, notamment la Préfecture et la CIRGN ont suspendu l’affaire, par ordre « d’en haut ». A part cela, les grévistes ont également confisqué certaines copies d’acte de naissance rédigées depuis le mois de juin. Un autre acte que la commune a déjà dénoncé.

Vahatra Ny Aina