Madagascar se lance dans un projet de « valorisation énergétique des déchets » susceptible de changer la donne. Un projet qui s’est fait attendre trop longtemps selon plusieurs analystes. A l’heure actuelle, seulement 15 pour cent des gens ont accès à l’électricité. Or, des pannes de courant régulières ont durement touché l’économie du pays, frappant les petites entreprises assez durement. La frustration a débouché sur des violences en fin du mois de décembre à Toamasina, principal port maritime de Madagascar, alors que les protestations relatives aux coupures d’électricité prolongées et récurrentes dans le pays se sont intensifiées. Les affrontements entre les manifestants et la police auraient fait un mort et cinq blessés. Ces manifestations n’étaient que le plus récent épisode d’une crise énergétique qui paralyse le pays depuis 2009. En 2013, le pays a commencé à travailler de concert avec Eco8 inc., une entreprise canadienne prospère offrant des solutions énergétiques renouvelables afin d’élaborer une stratégie qui fournirait une énergie renouvelable fiable et constante pour aider à améliorer la qualité de vie du peuple malgache.

Eco8 veut à tout prix à ce que son projet à Madagascar réussisse. Hier, la société a déposé son dossier Madagascar à l’agence Multilatérale de garantie des investissements ou MIGA de la Banque mondiale pour la souscription de cette agence à ce projet. Ce processus devrait prendre entre 3 à 6 mois pour être achevé. Eco8 négocie actuellement un package définitif « Pont de financement »qui permettrait le processus de construction préliminaire, pour le projet, de commencer dans le premier trimestre de 2016.

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