Foire du livre – La 12ème édition pour les 18 au 22 avril prochains
On ne peut pas nier l’importance du livre : un plat inondé d’informations utiles mais aussi un ami pour ceux qui sentent la solitude. Il fait également épanouir le cerveau et lui assure une vitalité culturelle. Pourtant, la jeunesse malgache n’est plus très intéressée et ignore même l’existence de cet outil de savoir. Les jeunes sont alors paralytiques quand ils prennent un ouvrage et sont incapables de comprendre ce qui est dedans. Cela est peut-être dû au progrès technologique, ils laissent tout ce qui a une relation avec les livres, et recourent à l’internet comme étant un outil de divertissement. Heureusement que l’association des éditeurs malgaches (Aedim) ne cesse d’élaborer des projets tout au long de l’année afin de promouvoir la lecture pour l’alphabétisation des malgaches. Parmi ses grands événements se trouve la foire du livre qui arrive cette année à sa 12ème édition.
Organisée dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur, le 23 avril, la manifestation se déroulera sur l’esplanade Antaninarenina du 18 au 22 avril prochains. « Les livres et les cultures », tel est le thème de cette nouvelle édition qui sera riche en partage puisque 14 stands vont y participer et présenter des livres de différentes langues, édités localement ou bien importés de l’étranger. Selon les précisions apportées par les organisateurs, cette manifestation a pour objectif de créer un carrefour pour les éditeurs, les auteurs, les librairies et les lecteurs mais également de rapprocher le livre du lecteur.
Problèmes
Plusieurs problèmes se présentent toujours dans ce secteur. « Etant donné que l’organisation de la foire s’est faite avec la direction générale de la francophonie, la promotion de la langue française figure aussi parmi les objectifs. Le problème de français est parfois une barrière entre les lecteurs et les bouquins. Ces premiers comprennent rarement le contenu du livre, c’est pour cela que les éditeurs malgaches doivent entrer en jeu pour une réédition en langage plus simplifié. De plus, on apprend plus aux enfants à s’instruire à partir des livres dès leur plus jeune âge. Par ailleurs, même si certains sont intéressés, la hausse du prix du livre freine la consommation des produits littéraires et on préfère aller dans les bibliothèques dont les livres sont très limités en choix », a expliqué un responsable hier au Cite Ambatonakanga durant une conférence de presse.
D’un autre côté, une animation se tiendra sur le lieu le mercredi 20 avril avec des sketchs, de la lecture à haute voix et une séance de lecture gratuite, et ce, afin de sensibiliser les enfants sur l’importance du livre et pour encourager la lecture. Des visites d’écoles seront aussi au programme.
T.A.