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Samedi 27 Avril 2024

ombre

Le mauvais combat !

La semaine dernière a été riche en évènement et en émotions. Il y a eu ces accidents de la route malheureux et tragiques ayant fait plusieurs morts et blessés. Ce qui a provoqué la colère mais aussi et surtout  tristesse parmi les citoyens, ce qui est somme toute normale puisque maintes fois, le sujet « taxibe » ou transport en commun est revenu au centre des débats sans que des améliorations ne soient constatées. Ensuite, la célébration de la journée du travail qui a, pour une première, regroupé presque tous les corps de métiers et les divers syndicats dans la capitale. Les syndicalistes et les simples employés anonymes se sont exprimés sur leur ras-le-bol. Il existe un ou même des éléments communs entre ces derniers. En premier, que ce soit la colère ou la tristesse des victimes des accidents mortels de vendredi dernier ou les messages de déception des citoyens ont été dirigés contre les dirigeants actuels du pays. Ce ne fut donc pas une surprise si tout Tana a été quadrillé par les forces de l’ordre, habituées à être l’objet terrorisant du pouvoir. Aujourd’hui en effet, à chaque petite manifestation, de quelque nature que ce soit, la mode est à l’incitation et à la violence. On ne parle pas uniquement des forces de l’ordre cette fois-ci mais de  tous les camps. Il suffit de très peu de choses pour en venir aux mains et à l’affrontement. Tout le monde est donc mis en cause et se trouve dans le même panier. En premier les dirigeants, car ils ne cessent de prendre les mauvaises décisions et cautionnent les mauvaises initiatives, tout le contraire de ce qu’il faudrait faire. En atteste par exemple le communiqué du ministère des Transports à l’endroit des chauffeurs des coopératives Fifiabe et Soamira. Le communiqué en question oblige les chauffeurs susmentionnés à changer leurs permis de conduire en biométrique. On se demande si le permis biométrique peut prévenir des accidents de la route et de l’inconscience des chauffeurs. Ainsi se font les prises de décision au sein de l’Etat, alors que le public est déjà en connaissance de cette arnaque qu’est le permis biométrique. Un deuxième exemple s’impose car l’Etat tient le rôle principal dans cette histoire. Cette fois, parlons de la chasse aux fonctionnaires fantômes. Il n’y a pas grand-chose à redire car il s’agit en effet d’une initiative digne des plus grands éloges. Sauf que quand les détournements de fonds et les tendances aux marchés de  gré à gré sont de mode, il n’est point utile de faire la chasse aux fantômes. Il serait préférable même de les laisser en paix car ne « mangent » que peu dans les caisses de l’Etat que de les vider à coups de détournement et de magouille. En ce qui concerne les forces de l’ordre, censées protéger le peuple, il semble que c’est tout à fait le contraire ce qui se passe à Madagascar. A chaque occasion qui se présente, les Emmo-reg et autres branches des forces armées s’acharnent et se déchaînent sur le citoyen qu’ils sont supposés protéger.  L’exemple parfait reste le cas de l’étudiant Jean Pierre à Ankatso, il y a quelques mois de cela. Ce dernier, réclamant son droit d’étudier, a servi de sac d’entrainement aux éléments du Général Florens Rakotomahanina. Quant à la multitude que l’on a tendance à prendre à chaque fois comme l’innocent, il n’est pas non plus une blanche colombe sans tache. Il est vrai que la situation actuelle justifierait toute les reproches que l’on fait aux dirigeants actuellement. Toutefois, quand on entend dans les manifestations syndicales de la part d’un leader politique les mots « nous allons renverser ce régime et nous n’arrêterons que lorsque ce sera fait », l’on se demande dans quel monde vit-on ? Alors que les droits des travailleurs sont bafoués de toutes parts et que les conditions de travail pour certains sont plus qu’inhumaines, le combat syndicale va-t-il dans le bon sens cette fois ? Enfin, pour la jeunesse, berceau de tous les espoirs de ce pays pour espérer des jours meilleurs, elle n’est pas sortie de l’auberge. En effet, si auparavant la multitude des bourses d’études du gouvernement français étaient attribuées en majeur partie aux étudiants malgaches, ce n’est plus le cas actuellement. La France préfère maintenant miser sur les pays arabes, et cela malgré le paramètre terrorisme que sur la jeunesse malgache. C’est dire à quel point la jeunesse aussi s’est trompée de combat, avec un sérieux penchant pour la déculturation. Justement en passant, on invite les lecteurs à regarder les chaînes de télévision locales, précisément, les émissions qui diffusent les clips des groupes et chanteurs malgaches durant une bonne partie de la matinée. A coup sûr, tout le monde arrivera à la même conclusion : le dénominateur commun de ces clips est d’avoir des chorégraphes, des danseuses qui font bouger leur … derrière ! En réalité, la musique malgache est tout simplement ça et évidemment, cette stratégie de dénaturation de la culture et de la musique malgache est voulue et appliquée minutieusement, et ce, depuis une bonne dizaine d’années déjà !

En somme, il semble que dans ce pays lointain qu’est Madagascar, tout le monde s’est passé le mot pour mener le mauvais combat, avec les mauvais combattants.

 

Ny Aina RAHAGA

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