Idah et l’Imaginarium à Antananarivo – Une exposition pour la protection l’environnement
Hier, l’Ivotoeran’ny Kolotsaina Malagasy (Ikm) Antsahavola était devenu un lieu de rencontres pour les amoureux des bandes dessinées. Une salle débordante, jeunes ou personnes âgées étaient rassemblées pour la même la même raison : la passion pour le neuvième art. C’était à l’occasion du vernissage de l’exposition intitulée « Imaginarium à Antananarivo ». A l’entrée, des dessins sur feuille blanche illuminent déjà la vue. A voir les photos, on se croirait dans un monde psychédélique, les photographies semblent n’avoir aucun sens, pourtant après quelques secondes de visionnage, on aperçoit qu’elles cachent plusieurs idées et plusieurs messages. Visiblement, c’est normal puisque selon l’artiste, la conception de ce projet s’inspirait de l’imaginaire et de la réalité en même temps. Idah en dit long : « Depuis mon enfance, j’ai grandi de manière assez isolée. Dans ma chambre, à part réviser mes cours, je ne faisais que regarder des dessins animés, des magazines de poupées ce qui a fortement façonné ma personnalité à persévérer soigneusement une facette d’enfant. C’est là que ma passion pour la bande dessinée s’est réveillée. Mais aussi, quand on est seule à la maison, on s’invente des choses dans l’esprit. Bref, j’ai longtemps cru les fées bienveillantes, les gentilles sorcières, les tapis volants et depuis toute petite, je concevais des personnages imaginaires qui semblaient prendre vie dans sa tête. En grandissant, j’ai remarqué que l’environnement s’est détérioré à grands pas. J’ai donc pris l’initiative d’éduquer les gens grâce à mes talents. C’est donc en combinant ces expériences : l’amour du Bd, l’imagination et la réalité que j’ai pu concevoir ce projet intitulé Imaginarium ».
En réalité, il s’agit de son autre conception de la réalité, ou plus précisément, d’un produit imaginaire, irréel et fictif mais qui promet de grands impacts. Son but précis est celui de toucher la sensibilité, de chambouler les visions, d’impulser le changement vers l’amélioration du réel. Ainsi, l’expo de 10 pages et préparée depuis 5 mois évoque le symbolisme végétal et la préservation de l’environnement. Idah convie tout le monde à visiter « l’Imaginarium à Antananarivo » jusqu’au 20 mai prochain.
T.A.