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Samedi 20 Avril 2024

ombre

Le calme avant la tempête

La logique voulait que la perquisition faite chez le sénateur Lylison ait une suite, une autre perquisition ou une arrestation peu importe. Et la logique ne se trompe que très rarement, car voilà qu’une autre perquisition a été menée par les forces de l’ordre le lendemain de celle d’Ambohipo. La seule différence est que cette fois-ci, il y avait moins de cagoulés et moins de kalachnikovs. Et comme l’expression « jamais deux sans trois », on s’attend maintenant à ce qu’il y ait un rebondissement de situation, le petit coup de pouce qui fera que tout le château de cartes s’effondre en un millième de seconde. Juste que pour l’instant, rien ne présage que les évènements vont se dérouler ainsi. Et même le temps est de mèche, car hier, la ville des mille a reçu un peu de soleil et un peu de chaleur de la part d’en haut. Mise à part cette descente inopinée dans ce quartier résidentiel d’Ambohibao, en effet, c’était le calme plat sans grand-chose à dire. Quelques embrouilles par-ci, un policier ivre avec le pantalon baissé par-là, et des grèves là-bas, ces choses « habituelles » et rien de vraiment neuf.

Pourtant, l’histoire nous a appris à nous méfier de ces moments-là, ces jours où le calme règne absolument. Quand c’est trop silencieux, ça ne présage rien de bon et la prudence est de mise dans ces cas -là. Le silence dans la savane  précède l’attaque du guépard, qui bondit sur sa proie en quelques secondes à peine et cette dernière ne pourra y échapper. Mais on s’égare. Avec tous les évènements qui se succèdent dans la Grande île en effet -les grèves incessantes des syndicats, le frère du sénateur Lylison qui lance un message à l’exécutif, l’histoire de ce jet qui n’en finit pas d’alimenter la polémique- il peut être assez étonnant de constater que rien ne s’est passé. « Méfiez vous de l’eau qui dort » disaient les anciens, et les proverbes qui mettent en garde ne manquent pas. Le fait est que maintenant, aucun retour en arrière n’est possible pour le régime et la situation est forcée d’évoluer. Tout simplement parce que la ligne blanche a été franchie, piétinée d’abord pour vraiment la désacraliser puis franchie. Quand on parle de ligne blanche, on parle évidemment de ce seuil de bêtises à ne pas dépasser. Au début, les tenants du pouvoir auraient pu être excusés. La population aurait accepté sans problème le fait que ces erreurs de jugement et de gestion au tout début du « règne » des bleus étaient dues à la nouveauté. En effet, on ne pourra jamais reproché à un apprenti de ne pas avoir réussi une toile de maître dès son premier essai. Mais cette période d’essai a été dépassée, de même pour l’état de grâce, où on était indulgent et compréhensif face à ces erreurs de débutants. Erreur de débutant car sans l’appui de certaines personnes, les bleus ne serait pas là en ce moment. Puis surtout le fait que ces derniers ont été choisis à la dernière minute sans être préparés à diriger tout un pays. Mais comme on l’a dit, l’état de grâce est terminé et la preuve en est que la liste de ceux qui réclament des élections anticipées s’allonge de plus en plus. D’ailleurs, les probabilités sur la tenue et la nécessité d’une présidentielle anticipée sont de plus en plus élevées. Car sur un plan totalement inutile, qui est l’intimidation, la corruption et l’irresponsabilité sociale, l’Etat use de toutes ses forces. Avec des centaines d’éléments des forces de l’ordre pour effectuer une perquisition par exemple. De l’autre côté, la guerre doit être menée mais aucune action concrète n’est faite et aucune pensée ne va dans ce sens. La guerre contre les trafics de nos richesses naturelles mais aussi humains, la guerre contre ces trafiquants de drogue qui usent fortement de la tactique des relations et de  la parenté. Mais aussi la guerre contre le gaspillage des deniers publics qui mène directement  le pays à l’endettement et à la pauvreté de sa population. Plusieurs guerres devront donc être menées incessamment, reste à savoir si la logique veut que cela se fasse vite ou après deux ans devant les urnes. Le fait est que le régime actuel fait tout et expressément tout pour accélérer sa chute. Une chute qui s’annonce sans fin, déjà que le premier responsable du parti du régime est en passe de céder sa place, un clin d’œil de la part du destin dirons-nous.

Si cette chute va se réaliser, et elle va se réaliser, que ce soit dans la rue ou devant les urnes, le gouffre sera tellement profond que les petits sursauts ne serviront plus à grand-chose. Pour l’instant, il n’y a pas grand-chose qui se profile à l’horizon. Quoique nous pouvons bien essayer l’art de la divination. Pour l’instant, c’est le calme plat même si rien ne va plus. C’est vraiment cela donc le calme avant la tempête.

 

Ny Aina Rahaga

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