Angaroa, c’est le genre de groupe qui aime toucher à tout tant que la musique s’appelle encore rock. Power metal, black metal, death metal, et même du punk rock, il joue presque tout et très bon en plus. L’aventure débute en 2002, à l’initiative de deux amis d’enfance, Jimi et Tsanta. Soutenus par le père de ce dernier, ils décident de se lancer dans le monde professionnel. Pour un groupe de rock, il faut cependant que ça groove, que ça tape fort. Et avec seulement deux personnes, ce n’était pas faisable. En 2004, Tomi, Orad Manalina et Eric rejoignent l’équipe. Ce n’est que deux ans plus tard qu’une occasion se présente à Eric et ses amis, pour montrer de quel bois ils se chauffent. En 2006, ils partagent la scène avec deux autres groupes : The Mushrooms fever et Good for nothing. Un évènement qui leur sort du statut d’anonyme. Le groupe ne connaît pas pour autant la gloire.

Depuis, le groupe va de succès en succès en participant à des concerts avec d’autres groupes. Dernièrement, il a investi le Coliseum, en première partie du groupe Ambondrona. Leur prestation a d’ailleurs été saluée. Pour une fois, Angaroa sera seul sur scène et ce sera durant un grand concert qui se tiendra au Kudeta Urban Club ce 18 juin prochain à partir de 21h. Apres une prestation saluée de tous au Coliseum début mai, Tsanta et ses complices se sentent déjà prêts à enflammer le Kudeta et offrir de nouvelles mélodies pour les metalleux. En tout cas, ça risque de chauffer à Anosy pour cette soirée qui s’annonce « hot » et électrique. Pour l’occasion, les membres du groupe montreront à quel point ils sont ouverts aux genres musicaux. Si d’autres formations ne se limitent qu’au rock pour revendiquer, eux ils s’ouvrent dans d’autres genres et leur collaboration avec Edgard Ravahatra, Olombelo Ricky en témoignent. Pour le concert qu’il donnera au Kudeta ce 18 juin, le groupe mettra en avant cette diversité et cet éclectisme à travers un rock qui envoie.

T.A.