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Jeudi 25 Avril 2024

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Eduque-moi si tu peux !

C’est souvent à travers la lecture et la documentation qu’on retrouve les meilleurs enseignements et qu’on tire les plus belles leçons. Il existe un poème que tous les pères devraient lire, et les fils aussi d’ailleurs. Vous l’aurez deviné, il s’agit du poème de Rudyard Kipling qui date de 1810, du temps du roi Radama 1er, intitulé « If » ou « Si » plus connu sous le nom de « Tu seras un homme mon fils ». Comme nous le disions, il s’agit d’une œuvre remplie de leçon de vie pour tout un chacun. Et une leçon, c’est bien ce dont le pays a besoin surtout à l’approche du 26 juin. Du fait que cette fois-ci, nous ne voudrions plus d’un discours piqué et plagié mot pour mot. Le pays a besoin d’un homme un vrai qui soit à la hauteur de la tâche et des responsabilités prises. Parce que le changement est désormais une obligation, non plus une nécessité mais une exigence.

« Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir, Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties Sans un geste et sans un soupir ». Tels sont les mots de la première strophe de ce poème rempli d’enseignement. Rares sont les personnes qui pourraient regarder l’œuvre de leur vie  partir en fumée en un claquement de doigt sans sourciller. Pourtant, un homme doit savoir accepter le fait que tout peut se perdre en un instant. Il s’agit tout simplement de ne reculer devant rien, même l’anéantissement de toute une vie de labeur. Face à toutes les difficultés du monde, il ne doit y avoir aucune excuse pour un homme. Que ce soit insécurité ou analphabétisation, que ce soit des dahalo ou des fauteurs de troubles, des grévistes et autres, un homme ne doit pas perdre de vue les objectifs qu’il s’était fixé et pour lesquels il a été porté à sa place. Puis, « Si tu peux supporter d’entendre tes paroles Travesties par des gueux pour exciter des sots, Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles Sans mentir toi-même d’un mot », enchaîne alors Kipling dans sa troisième strophe. Pourtant, il semble que cet homme ne supporte aucune raillerie, aucune critique et encore moins la vérité de ses actes et paroles. Il en est résulté ce code de la communication qualifié de « liberticide ». Dans la recherche de ce qui est mieux, il faut quand même accepter le fait qu’on ne fait pas que des choses bonnes, et de ce fait accepter les critiques pour évoluer. Pourtant, quand on ne veut point avoir à faire face à la réalité des choses, c’est ce qui se passe. A travers ce geste, l’homme se met à dos toute une communauté qui, pourtant, pourrait lui servir à s’améliorer, personnellement et professionnellement. Et dans notre cas, il ne s’agit point de gueux qui cherchent à mobiliser des sots, mais de personnes avisées qui veulent simplement éduquer et inculquer des principes de vie et de conduite. Un vrai leader sait accepter ses failles et cherche à les combler, peu importe qui lui en fait la remarque. Voilà ce qu’il en est de la troisième strophe. La cause peut être multiple quand on a un caractère fermé et entêté. C’est pour cela que l’auteur nous rappelle que « Si tu peux rester digne en étant populaire, Si tu peux rester peuple en conseillant les rois, Et si tu peux aimer tous tes amis en frère, Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi », c’est que tu es un homme. En l’espèce, il s’agit tout simplement de ne pas laisser le pouvoir nous aveugler et nous monter la tête. Il est nécessaire de toujours se rappeler qu’on est issu du peuple, qui nous a encensés. Et le plus important, qu’un jour ou l’autre, nous reviendrons au peuple. L’équation est toute simple mais pas pour autant facile à résoudre. Combien de fois a-t-on assisté à des scènes qui démontrent que le pouvoir a submergé cette personne ? Le refrain quotidien du « Tu ne sais pas qui je suis ? Je suis un  ». Des attitudes qui pourtant font que l’on divorce de nos racines, et qui nous contraindra à fuir loin du peuple et du pays le jour où le pouvoir nous sera repris.

En somme, ces quelques strophes de Kipling peuvent aider cette personne à devenir un homme un vrai. Comme un dernier message, ces quelques mots suffiront amplement : « Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite Et recevoir ces deux menteurs d’un même front, Si tu peux conserver ton courage et ta tête Quand tous les autres les perdront ». Car à l’heure actuelle, tous les citoyens ont perdu espoir en l’homme qu’il est. Lui n’acceptant aucune morale de notre part, l’on s’adresse à ses citoyens. Eux qui savent les réalités de cette vie, qui les vivent au jour le jour. Nous lui demandons humblement de garder espoir, car eux sont des hommes, et les hommes ne perdent pas espoir face à l’adversité. Loin de nous l’idée de faire la morale à l’homme, ce serait comme crier dans le désert. Ceci est juste une question d’éducation.

Ny Aina Rahaga

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