BNGRC – PNUD – Un atelier pour un Grand Sud indépendant
Comme prévu, le BNGRC a tenu, hier, un atelier de réflexion sur la mise en œuvre d’un Plan de relèvement et résilience face à la sécheresse dans le Grand Sud de Madagascar. Il a été organisé suite à la rencontre de février à Ambovombe. Cet atelier est conçu afin de pouvoir se consulter ensemble pour la compréhension des vulnérabilités, des aléas récurrents et des facteurs qui empêchent cette région de l’île de sortir de la sècheresse. Il aura fallu, à la fin de cette journée, formuler une réponse intégrée et coordonnée. Elle devra viser les problèmes à travers le plan de redressement qui renforce la résilience. D’ailleurs, les mesures prises s’étaleront sur une période de 36 mois. Aussi, les organisateurs ont remercié les réponses humanitaires qui agissent déjà pour la population vulnérable. Cependant, ils veulent désormais chercher des solutions afin de résoudre les problèmes, au lieu de seulement répondre aux besoins humanitaires immédiats. En effet, chaque année, le Sud rencontre toujours les mêmes problèmes. Il s’agira donc de le faire sortir de ce cycle infernal, et le rendre indépendant des aides humanitaires. Pour l’instant, cette assistance est vitale, mais on espère qu’à l’avenir, il en sera autrement. Pour ce faire, il faudra dresser un grand bilan sur la compréhension commune globale sur les problèmes de fond et définir une grande ligne de réponses. Il est important de souligner que des discussions plus approfondies auront lieu, après cet atelier, au mois juillet prochain. Il sera également organisé à Ambovombe. Il est plus logique, que le fond des choses soient discutés sur place, avec les acteurs qui connaissent le mieux les difficultés et ainsi aider la région à sortir de cette problématique définitivement. D’ailleurs, les réflexions d’hier n’ont pas été faites pour une analyse et une réponse finale aux problèmes. Et face aux critiques sur les nombreux ateliers et réflexions, Marie Dimond, représentante résident adjointe responsable du programme de la PNUD, a tenu à souligner que cette fois-ci, ils ont souhaité voir, non pas des réponses immédiates, mais des réponses qui visent les maux en profondeur. De plus, cet atelier constituait un travail préparatoire pour celui de juillet. Il a fallu rassembler tous les acteurs pour pouvoir mettre en place un plan de relèvement détaillé et budgétisé. La synthèse de cette confrontation servira également de document pour la mobilisation des ressources. D’autant plus que le BNGRC et le PNUD sont engagés à 100% pour la mise en œuvre de ce document.
Seheno Kely