Vous êtes ici :

Jeudi 25 Avril 2024

ombre

Connaissance chère connaissance

« Mieux vaut une tête bien faite qu’une tête bien pleine », disait un dicton, et oui, c’est vrai car les gens sont d’abord jugés sur des a priori. D’où l’importance de l’apparence et ce partout où l’on va et pour tout ce qu’on fait. Toutefois, après la première impression, qu’elle ait été bonne ou mauvaise, vient alors une phase plus délicate qui est le contact, où l’on commence à évaluer plus que le niveau du bon chic bon genre de la personne. Alors à cette étape, le dicton doit se transformer et devient d’un coup « il est impoli de parler la bouche pleine, mais pire encore de parler la tête vide ». Nos parents nous ont toujours encouragés à accumuler le plus de connaissances possible, et d’en faire bon usage pour réussir dans la vie. Il est vrai que sans connaissance, nous n’irons pas loin, peu importe que l’on ait une tête bien faite ou pas. La question est de savoir de quelle connaissance parlaient-ils réellement ? Car actuellement, chez nous, cela prête à confusion.

A Madagascar, il est des mœurs et des habitudes qui ne changeront peut-être jamais, malheureusement. Comme de jeter dans la rue le papier qui a servi à envelopper le « mofo gasy » du matin. Ou encore de faire ses besoins au coin de la ruelle où le président de la République passera par on ne sait quel hasard. Ce sont ces petites choses là qui minent notre développement, et si le pays veut changer, il est nécessaire de commencer par changer ces habitudes là. Mais pire encore que cela, et qui pénalise réellement le pays dans son ensemble, c’est cette question de connaissance et le quiproquo qui l’entoure. Déjà, dans un premier temps, il est clair que les Malgaches manquent cruellement de connaissance. Ce problème est probablement dû à un système éducatif défaillant ou à un manque cruel d’effort de la part de l’Etat, surtout, dans l’éducation et la formation des élèves et des étudiants de la place. En atteste les nombreuses écoles et universités qui se forment ici et là, à chaque petit coin de rue. D’ailleurs, on se demande comment ces établissements ont réussi à obtenir les autorisations nécessaires de la part des autorités compétentes, et si des contrôles sont faits pour que les produits qui en sortent soient viables. D’où il n’est plus étonnant de voir au sein d’un ministère en charge de l’éducation l’accession d’une personne aux hauts emplois de l’Etat avec des faux diplômes. Voilà où se situe le problème de ce manque cruel de connaissances dont sont victimes les malgaches et Madagascar en général. En effet, avec un taux d’alphabétisation à moins de 70% à Madagascar en 2015, selon les enquêtes menées par les organismes internationaux présents chez nous, on ne peut s’attendre à grand-chose. D’un autre côté, les connaissances posent aussi un grand problème, chez nous, qui empêche ou assassine même le développement du pays. Vous l’aurez compris, ici on parle cette fois de nos chères connaissances qui nous servent à gravir les échelons de la réussite et de la hiérarchie, surtout dans l’administration publique. Beaucoup d’entre nous savent que pour accéder à tel ou tel poste et pour acquérir tel ou tel rang, il est primordial d’avoir de bonnes connaissances, des « pistons » comme on se plaît à les appeler. Sans cela, on peut très bien prier le ciel d’être parmi les chanceux aux différents concours administratifs organisés, où là encore, avoir des connaissances serait un atout considérable. Combien de fois a-t-on vu ou entendu que le fils du neveu de l’oncle d’un tel a obtenu une situation bien confortable au sein de tel ou tel service, et on ne sait comment. Bien sûr qu’on le sait, on ne le sait que trop bien même.

Voici donc la confusion qui règne à Madagascar entre connaissances et connaissances, faute d’interprétation depuis des décennies qui ont mené ce pays à la dérive. Malheureusement, on priorise les liens d’amitié et de parenté à la qualité et les capacités réelles des personnes. Pourtant, le pays ne manque pas d’intellectuels ni de gens capables de réellement apporter le souffle dont le pays a besoin pour avancer. Pourtant, les connaissances sont et restent encore plus importantes que les connaissances. Connaissance, très chère connaissance, on devrait se tourner vers toi plus souvent pour trouver la solution à notre problème en ce pays.

Ny Aina Rahaga

image

Misalovana ny andraikitry ny hafa

Anisan’ny fositra tsy mampandroso ny firenena ny fisian’ny sokajin’olona misalovana ny andraikitry ny hafa. Hita misongadina izany eo amin’ny sehatra rehetra. Ny fampahalalam-baovao no anisan’ny lasibatra voalohany amin’izany. Te ho

Lire la suite

image

Mais avant tout ça ?

La découverte d'un nouveau système planétaire par la Nasa fascine le monde scientifique. Sept exoplanètes de taille comparable à la Terre tournent autour d'une petite étoile à près de 40

Lire la suite

image

Fanafihana tao Antanety - Vely famaky no nahazo ilay renim-pianakaviana

Nisehoana fanafihana mahatsiravina tao amin’ny fokontany Antanety ao amin’ny kaominina Ampanotokana ny talata lasa teo. Renim-pianakaviana no nokapain’ireo jiolahy ny famaky.  Toerana anisan’ny anjakan’ny vono olona sy vaky trano raha iny

Lire la suite

ombre