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Vendredi 26 Avril 2024

ombre

Je te tiens, tu me tiens

C’est cette petite chansonnette française qui dit « je te tiens, tu me tiens par la barbichette, celui de nous deux qui rira aura une tapette ». En gros, il s’agit d’un jeu qui consiste à qui tiendra le plus longtemps sans céder. Il est indéniable que nous nous trouvons actuellement en pleine conjoncture et presque tous, on se raccroche à la petite branche qui nous permet de tenir bon. Que ce soit l’Etat ou la population, l’impasse concerne le pays en entier et personne ne peut se prévaloir de pouvoir solutionner ce problème. « Je te tiens, tu me tiens », c’est le cas de le dire et la situation le démontre assez bien. Le jeu est celui du plus patient, du plus téméraire. Mais aussi, pour en sortir gagnant, chacune des parties devra prendre les décisions adéquates, toutefois avec beaucoup d’abnégation. Dans ce jeu, le « self control » est essentiel si le joueur veut aller loin et espérer remporter le gros lot. Le gros lot, il se trouve que c’est la clé de 2018 : un avenir déjà bien tracé à la tête d’un des pays les plus riches mais qui fait partie des plus pauvres au monde.

Nombreux sont ceux qui s’étaient déjà déclarés près à jouer le jeu, il y en a eu des expérimentés mais aussi des nouveaux qui veulent s’y essayer. Pourtant, parmi ces derniers, aucun d’entre eux n’ont fait ne serait-ce que le minimum pour le pays jusqu’à maintenant. Certains s’acharnent à défendre l’indéfendable, à dire à tout va que le pays va bien et que le développement est en marche. D’autres, de leur côté, se limitent à critiquer et décrier le moindre faux mouvement, le moindre petit  geste qui aurait pu être évité. Ce n’est pas totalement de leur faute quoique le dicton dit bien « les petits critiquent les personnes, les grands critiquent les idées ». Non pas qu’on cherche à jouer à l’instituteur mais les besoins sont actuellement dans la recherche de nouvelles idées qui pourraient réellement apporter un développement à la patrie. Mais restent les deux grands joueurs de la partie, les joueurs du moment car c’est entre eux que se jouent réellement la partie. D’un côté, les tenants du pouvoir sont confrontés à des problèmes qu’ils ont du mal à résoudre, du mal à cerner. Et pour des faux problèmes ou plutôt dans ce cas des problèmes mal compris, on assiste à de fausses solutions ou à des solutions inadéquates. Tout d’abord, face au mécontentement social qui ne cesse de dégénérer, les dirigeants actuels n’ont pas de réponses évidentes. Soit c’est un acte de déstabilisation politique, soit c’est un acte de déstabilisation économique, soit c’est un attentat. Ces trois motifs reviennent sans cesse dès que la population manifeste un peu de sa frustration de voir sa situation s’empirée de jour en jour. Tout est politique ou politisé selon les dirigeants, à croire qu’ils pensent être haïs et jalousés de toutes parts. Pourtant, ils se targuent toujours d’avoir le plus grand nombre et le soutien de la population malgache. De l’autre côté, la population se complaît dans la médiocrité et se nourrit des mensonges et des futilités qui lui sont servis. Un peu d’inauguration par-ci, un joli discours par-là et voilà qu’on se tait, qu’on applaudit. Pire encore, on fait comme si cette situation était normale et on se désintéresse complètement des affaires de l’Etat, en arguant que la chose est du ressort des politiques. Or, la conduite des affaires d’un pays est du ressort de tout le monde, et c’est en se désintéressant ainsi que les tenants du pouvoir n’en font qu’à leurs poches.

Mais on sait que l’Etat et surtout ceux qui se trouvent aux commandes sont condamnés à réaliser leurs promesses tôt ou tard, sous peine de perdre un gros avantage pour les échéances de 2018. Ce qui ne serait pas à déplaire aux autres joueurs bien évidemment. On sait pertinemment que face aux évènements que le pays accueillera prochainement, ils sont destinés à réaliser des infrastructures d’envergure. Ce qui leur attirera sans nul doute les lauriers et les louanges de toute la communauté internationale. Quid de la reconnaissance de la population. De son coté, celle-ci, et on le sent, balance entre l’envie d’en finir avec ces promesses d’ivrognes qui tardent à se réaliser et celle de laisser du temps au temps. Car le besoin de changement n’a jamais été aussi ressenti chez les malgaches. Mais existe aussi ce besoin de stabilité, ce besoin d’équilibre après tant d’années de remous et de crise. « Je te tiens, tu me tiens », c’est bien le cas de le dire entre la population et les dignitaires du régime actuel. Pour finir en beauté dans ce cas, et puisqu’on se tient déjà, est-ce envisageable de se tenir la main ?

Ny Aina Rahaga

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