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Mardi 16 Avril 2024

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Prison de Madagascar – 9 000 détenus atteints de malnutrition

Si dans d’autres pays d’ailleurs, on entend que l’on ferme les prisons par manque d’effectifs ― et par effectifs on parle des détenus ―, à Madagascar, on fait face à une surpopulation carcérale chronique. Et si ailleurs, on commet un petit crime de rien du tout pour pouvoir passer la nuit dans une cellule au chaud avec un repas, chez nous, c’est maintenant la malnutrition qui s’invite dans les prisons. Nos prisons comptent approximativement 22 000 détenus dans les quelques 42 établissements pénitentiaires de la Grande Ile. Selon le Comité International de la Croix-Rouge (Cicr), parmi ces 22 000 personnes, 4 000 détenus sont touchés par la malnutrition depuis le début de l’année 2016. Celle-ci se manifeste sous deux formes notamment une malnutrition modérée et une malnutrition sévère. Toutefois, il s’avère donc que les conditions de détentions à Madagascar sont tout bonnement inhumaines. Pour l’année 2015, la Cicr avait recensé plus de 9 000 détenus malnutris à travers toute l’ile. Les raisons en sont que l’Etat, à travers le ministère de la justice, ne donne quasiment pas d’importance aux conditions de détention dans les prisons malgaches. Selon la responsable de communication du Cicr, le ministère a baissé de 70 % depuis 2009 le budget alloué à l’administration pénitentiaire. Et encore, il ne s’agit pas du budget nourriture mais du budget général de l’administration carcérale.

Prise en charge

Heureusement que les détenus ne peuvent observer une grève comme les pénitentiaires l’ont fait, il y a quelques mois. L’Etat accorde, selon des sources officielles, pour chaque détenu une ration individuelle quotidienne de 750 grammes de manioc mais, dans les faits, celle-ci dépasse rarement les 300 grammes, voire moins dans certains établissements, selon la Cicr. « C’est complètement insuffisant, tant sur le plan quantitatif, c’est-à-dire sur le rapport énergétique, qu’évidemment sur le plan qualitatif », a expliqué Brigitte Doppler, nutritionniste du Cicr en charge du programme alimentaire. « Les détenus devraient recevoir 750 grammes par jour mais dans la prison de Tuléar, ils n’en reçoivent que 400 g », a-t-elle poursuivi. Cette quantité est, selon les nutritionnistes, une quantité létale pour un être humain, c’est-à-dire pourrait entraîner la mort. Ainsi, le Cicr a décidé de mettre en place un suivi et un programme pour palier à cette défaillance manifeste de l’Etat. Ainsi, ils préparent un repas spécial préparé pour les détenus malnutris se composant de 350 grammes de riz, 130 grammes de haricots secs et 200 grammes de légumes. Tout cela est agrémenté de sel et d’huile pour une prise de poids plus rapide. Les détenus souffrant d’une forme grave de malnutrition reçoivent, en plus de cette ration, une pâte énergétique appelée « Plumpy Nut ». Mais cela ne restera qu’un effort en vain si les responsables eux-mêmes n’agissent pas. Car mis à part cette malnutrition, on rappelle que les prisons sont surpeuplées, et le mot est faible, mais aussi, les détenus n’ont pas du tout accès à des soins adéquats.

Ny Aina Rahaga

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