Pour les mineurs, le grand moment de pouvoir enfin sortir pour une soirée sans être interdit par les parents est le défoulement après le bac. Vendredi soir, les ados en plein délire remplissaient les fêtes : Vibe party au Dôme Rta, Smile party à l’Alliance française ou encore Backup live au Kianja d’Alarobia. Sans inquiétude, alcool, cigarette étaient autorisées. Même les petites filles étaient accompagnées d’une canette de bière. Il n’est plus question de bien et de mal, l’important est de se décompresser à fond. Les fêtes proprement dites se sont bien réalisées, même si les artistes ne sont montés sur les scènes que très tard. « En fait, quand on se défoule, on se défausse. On rejette. Hors de moi cette émotion encombrante, ou en trop grande quantité ! Nous ne sommes pas de la tuyauterie : on ne peut pas évacuer sans cesse, sauf à se prendre pour une chasse d’eau. Continuer à se défouler, à décharger des émotions une fois passée leur première libération, c’est un moyen de ne pas les ressentir, de s’en débarrasser », confie un futur bachelier.

T.A.