L’association de défense des consommateurs français a réalisé des tests en laboratoire sur 52 articles achetés pour la rentrée des enfants.

Les résultats révèlent notamment la présence de phtalates, un perturbateur endocrinien, mais aussi « des impuretés cancérogènes, des conservateurs ou des parfums allergisants ». Problème : les plus jeunes ont tendance à mâchouiller les stylos et crayons et/ou à mettre leurs doigts dans la bouche après avoir touché de la colle ou de l’encre. Ils sont donc susceptibles d’ingérer, ou au moins, d’être en contact avec de telles substances nocives pour leur santé.  Comme les fabricants de fournitures scolaires n’ont aucune obligation d’informer les consommateurs, l’UFC-Que Choisir a décidé de mener sa propre enquête. Stylos-bille, crayons à papier et de couleurs, feutres parfumés, colle en stick, marqueurs effaçables font partie des produits passés au crible. Ainsi, 19 articles sur 52 contiennent une substance toxique. Et les grandes marques n’y font pas exception.

 Les produits concernés

Sur les crayons à papier HB avec embout gomme, des traces de phtalates ont été retrouvées dans 5 produits sur 8 analysés. « La marque Esquisse de Leclerc affiche les plus fortes teneurs », peut-on lire sur le site de l’UFC. En revanche, les crayons Carrefour et les Staedtler Noris Eco semblent être au-dessus de tout soupçon. Pour les crayons de couleur  les phtalates sont encore  en cause. Les plus dangereux sont les crayons Esquisse Leclerc. Les Stabilo Trio, eux, sont les seuls à ne pas en contenir.

En ce qui concerne les stylos-bille, « deux impuretés classées cancérogènes probables » sont présentes dans les encres. Ceux de la marque Carrefour (bleu) et Esquisses de Leclerc –noir) sont les pires. Les moins contaminés : les stylos-bille noirs de la marque Auchan. Chez les colles à paillettes, tous les produits testés contiennent des substances allergènes. C’est pourquoi l’association en déconseille l’achat. Même constat pour les feutres et stylos parfumés. A noter que  les stylos-rollers effaçables sont les bons élèves. Des phtalates, mais seulement à l’état de traces, y  ont été retrouvés.