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Vendredi 26 Avril 2024

ombre

Aux portes de Tanà

Paraît-il que la première impression est toujours celle qui compte le plus. La chose est valable lorsqu’on rencontre des personnes mais l’est aussi quand on rencontre un pays. La fierté d’un malgache lorsqu’il parle de son pays à d’autres qui viennent d’ailleurs est indescriptible, surtout chez les jeunes. Un pays qui n’a pas son pareil au monde et qui combine à merveille diversité et unicité. Rien qu’à travers le légendaire « Fihavanana » des malgaches, on ne peut qu’être admiratif, et on ne parlera pas de l’accueil à la façon malgache. C’est ainsi que bon nombre d’étrangers s’imaginent que notre pays est un pays de rêve. Ils ne sont pas totalement dans le tort mais n’ont pas non plus connaissance des réalités de ce pays. Et comme l’inconnu attire toujours autant, ils ont l’idée de venir dans notre sublime pays. Pour ceux qui auront plus de chance, ils atterriront directement à Nosy Be ou à Majunga, avec la plage et la mer et les fruits et la diversité. Pour les moins chanceux, ils seront à l’aéroport « international » d’Ivato. Et c’est là que joue la première impression, soit à Nosy Be et tout de suite on adore le pays, soit à Tanà et pouf, la magie s’est aussitôt envolée.

C’est aussi cette première impression qui joue lorsqu’on entre dans la ville des mille, peu importe d’où l’on vient. Car aux portes de Tanà, tout est fait pour que l’assimilation ne se fasse pas trop longtemps, pour que l’on comprenne tout de suite où on est tombé et qu’est-ce qui nous attend. Du côté sud de la capitale, par exemple, l’entrée dans la ville d’Antananarivo est caractérisée par une chaussée des plus abîmés qui soit. Ni un nid de poule ni un nid d’autruche, il s’agirait plutôt d’un étang asséché qui sert de passage obligatoire. On comprend d’ores et déjà que les voies de circulation dans la capitale de Madagascar se trouvent dans un état lamentable, pitoyable même. Du côté ouest, on remarque tout de suite la longue file de voitures interminable, et une circulation qui marche au ralenti. Et ce ne sont là que des exemples parmi tant d’autres. Pourtant, une capitale se doit d’être le porte-fanion de tout le pays. L’hebdomadaire Jeune Afrique avait une fois réalisé une enquête pour déterminer les 10 villes où l’on vit le mieux sur le continent africain. L’objectif de la démarche était de montrer les récentes évolutions de nos métropoles et combler le manque de palmarès positifs sur l’Afrique. Pour cela, Jeune Afrique a opté pour des critères tels que l’offre et le coût du logement, l’accès aux services essentiels, l’offre de formation, les transports et la sécurité, entre autres. Ainsi donc, sans surprise, la ville sud-africaine du Cap arrive en tête, talonnée par Johannesburg. Viennent ensuite Casablanca et Kigali, respectivement troisième et quatrième. La métropole marocaine a été retenue pour son système de transports et la capitale rwandaise, pour sa propreté et le niveau de la sécurité. La cinquième meilleure ville d’Afrique, selon le classement de notre confrère est Tunis, pour le cadre de vie et l’offre de soins. La capitale éthiopienne, Addis-Abeba arrive en sixième position, juste devant Marrakech, pour son dynamisme économique. En huitième place, Dakar, la capitale du Sénégal, pour sa culture. Libreville, au Gabon et Abidjan, en Côte d’ivoire ferment le bal, pour leur «cosmopolitisme». Même la capitale éthiopienne arrive devant nous, et on peut croire qu’elle arrive largement devant.

Aux portes de Tanà, le classement de la capitale malgache ainsi que les résultats de son évaluation est connu d’avance. Nul besoin d’aller voir les sites touristiques ou de visiter les quelques places célèbres que comptent notre ville. Et à l’intérieur, quand on franchi cette porte, on assiste à quelque chose de pire encore que cela. Malgré les tentatives d’assainissement de la ville, on retrouve un dimanche de mois d’août en plein milieu de la chaussée qui mène à l’avenue de l’indépendance un de ces gros bacs à ordures de la commune renversé avec ce qu’il y a dedans. Par rapport à cela, aucune réaction n’est faite de la part des autorités, sans doute parce que le jour du seigneur, on ne travaille pas. Malgré le travail d’embellissement de la ville des mille, les efforts restent vains. Si aujourd’hui on pose de nouvelles infrastructures, demain, elles ne seront plus là, ou si mais déjà vandalisées. Il faudrait peut être revoir la gestion de la maison car rien qu’au premier contact, la déception est immense, aux portes de Tanà.

Ny Aina Rahaga

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