Dago festival – Une ouverture en grande pompe à l’Is’art galerie
« Il est grand temps que chaque artiste bénéficie et jouisse de ses droits » ! C’est l’objectif du collectif Dago Team Zara qui organise l’avant-première édition du festival « Dago festival ». Et les acteurs estimant être concernés par cette revalorisation étaient venus nombreux assister au concert d’ouverture du festival, vendredi dernier, à l’Is’art Galerie Ampasanimalo. Réunis par l’ambition de redonner vie à la culture à Madagascar, artistes, public, organisateurs d’évènementiels étaient présents et se sont soutenu dans une ambiance plutôt conviviale et chaleureuse. Par contre, l’ouverture du festival était plutôt féminine. D’ailleurs, cette avant-première intitulée « Sehatr’ampela » a mis à l’honneur le talent des femmes. Rien de tel qu’un cocktail au féminin pour finir la semaine en beauté et un vrai régal pour les amateurs de bonne musique tandis que les rythmes et les genres étaient variés durant la soirée allant du rock jusqu’à la world music en passant par l’électro et le jazz. La scène placée était juste en dehors de la salle d’exposition du local et le public était rassemblé comme des petites fourmis non loin des artistes en prestation. Une ambiance familiale définirait le mieux ce concert. On y était à l’aise puisque le public et les artistes pouvaient parler face à face. Parmi les groupes se trouvait No Mady, un groupe féminin formé par 4 jeunes passionnées de la musique rock. Sur la planche, elles ont interprété des chansons colorées comme « Kamoulah », « Sin », « Avelao », « Tara lava », ou encore « Tadin-damba ». Loharano, Zazasoa et Christelle Ratri étaient également de la partie pour interpréter leurs morceaux qui ont également plu au inconditionnels dont beaucoup ont profité pour discuter davantage du projet Dago festival, projet pas comme les autres, avec ses actions axées essentiellement sur l’art et la culture. Mieux, Dago Festival partage et défend les valeurs humaines propres à tous les artistes. « Nous essayerons de parler de tous les problèmes concernant l’art en général. Les idées de plusieurs professionnels notamment au service de la culture, des acteurs issus de divers horizons, des producteurs, des galeristes, des techniciens, des réalisateurs, des associations ainsi que des journalistes culturels seront étudiées pour enfin sortir des solutions à long terme. Nous parlerons évidemment de ces difficultés avec le grand public à travers les conférences, débats et ateliers », affirme Tahiana Rakotoarivony de l’Is’art Galerie.
T.A.