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Jeudi 25 Avril 2024

ombre

Une vision différente

L’intervention d’un responsable au niveau du ministère des Mines concernant l’affaire de Soamahamanina mais également toutes les exploitations minières dans la Grande île a laissé la population dans la perplexité la plus totale. Les revendications des personnes touchées par ces problèmes d’investisseurs et d’exploitations minières partout à Madagascar ont été claires depuis le début : l’arrêt des activités de ces investisseurs, en majorité chinois, sans plus. Pourtant, s’exprimant au micro d’une station de télévision locale, ce dernier n’a pas hésité à déclaré que le peuple doit laisser le pouvoir faire ce qu’il a à faire et que de surcroît, les richesses du sous-sol malgache appartiennent au « Fanjakana ». L’on sait tous que ce mot là a pris un autre sens que celui qui veut dire l’Etat. A juste interprétation, on entend juste par là que les dirigeants ont le droit de disposer de ces richesses tant que l’on parle de développement du pays. Peu importe donc si l’on attribue l’exploitation à des étrangers ou si l’on cède les terres à des nouveaux venus. Rappelons à juste titre dans ce cas ce qui est écrit dans la Constitution de la quatrième république de Madagascar en son article 5 : « la souveraineté appartient au peuple, source de tout pouvoir (…) ».

Le peuple est source de tout pouvoir et la souveraineté lui appartient. On ne sait si les dirigeants actuels ont saisi ce concept ou non. Mais à en croire les dires de ce responsable auprès du ministère des Mines, l’Etat peut disposer comme il l’entend des richesses du pays, afin d’acter le développement tant attendu des malgaches. Bien évidemment, le peuple exerce le pouvoir par ses représentants élus au suffrage direct ou indirect, ce qui en passant n’est pas le cas de ce dernier. De plus, selon la Constitution toujours dans son préambule, dans la préservation de l’intérêt de la population, l’Etat est responsable de « la gestion rationnelle et équitable des ressources naturelles pour les besoins du développement de l’être humain. ». L’on ne retrouve point dans ces exploitations la gestion rationnelle et équitable dont parle la Constitution. A titre d’exemple, on ne sait nullement à l’heure qu’il est la quantité d’or, de fer, de béryllium ou autres minerais sortis de la mine de Soamahamanina. Les autres mines qui renfermeraient potentiellement des minerais ou quelque chose d’exploitable sont toujours attribuées à des investisseurs étrangers au détriment de la population autochtone. En effet, des maisons, des tombeaux ou des rizières sont réduits en poussière lorsque les exploitants étrangers prennent place. Or, on n’ignore point que ces biens là font partie du patrimoine de chaque Malgache et représente plus que des habitations, des fosses et des terrains.

En guise de défense, le ministère parle donc de ressources non renouvelables. Evidemment qu’ils sont non renouvelables mais cela ne veut nullement dire que si on ne les exploite pas maintenant, ils vont pourrir ou disparaître comme par magie. On dit également que Madagascar ne dispose ni de ressources financières ni de l’expertise ni même des matériaux pour exploiter ces mines. Encore une fois, rien ne se perdrait si le régime décide d’attendre pour que le pays et les générations futures puissent exploiter eux-mêmes et en faire pleinement profiter le pays.  L’expertise peut s’acquérir et en ce qui concerne les ressources financières, la future génération ne compte pas laisser le pays dans son état actuel, pauvre et à la merci du moindre investisseur. Finalement, on parle d’un partenariat « gagnant-gagnant » dans l’exploitation de ces richesses naturelles du pays. En premier lieu, il faut souligner le fait que dans le monde réel, ce qui intéresse les investisseurs en premier, c’est le profit, encore et toujours le profit. Il est utopique de penser que dans ce genre d’affaire, on est réellement gagnant-gagnant. Il y en aura toujours un qui y trouvera plus de profit que l’autre, et à voir ce qui est arrivé à la population de Soamahamanina, le tableau est clair. Il importe réellement de réfléchir sur ce qui se passe dans le pays et surtout concernant l’exploitation de nos richesses car le peuple source du pouvoir et souverain sur son territoire a une vision quelque peu différente de celle des dirigeants.

Ny Aina Rahaga

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