Les mœurs sont tombées bien bas, la conscience n’existe plus. Est-ce là l’influence des films et clips à caractère sexuel diffusés sur les médias ? Les abus sexuels ne semblent plus être vus de la même façon. Récemment, une petite fille d’à peine 9 ans s’est fait sauvagement agresser et violer à son domicile par la personne qui devait s’occuper d’elle en l’absence de ses parents, partis travailler. Il ne s’agit de nul autre que son propre oncle âgé de 37 ans. L’acte a été si violent que la petite fille s’est fracturée la jambe, on a aussi remarqué d’énormes plaies ouvertes sur tout son corps, ces blessures semblent être le résultat d’une torture. La fillette reçoit actuellement des soins à l’hôpital Androva à Majunga. Le violeur, quant à lui, a été arrêté et retenu provisoirement au commissariat de police de la même ville.

L’affaire n’a pourtant pas été conduite devant le tribunal car la famille de la victime n’a pas voulu porter plainte. La raison semble être des plus ridicules, à voir l’ampleur du crime commis. Ces derniers ont insisté sur le fait qu’il n’est pas dans leurs coutumes de traduire en justice les membres de sa propre famille, qu’il n’est même pas possible de les dénoncer à d’autres personnes. On craint alors un arrangement entre les parents de la victime et le criminel. Les affaires de la famille priment-elles devant les droits de la petite fille ? Plusieurs cas similaires ont été déjà constatés par le passé et il semblerait n’y avoir aucun service pour la protection de l’enfance au pays.

Ny Tsiky R.