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Vendredi 26 Avril 2024

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Au cœur de Madagascar – Cinq choses que tout malgache connait …

Personne ne connait mieux un pays que ceux- mêmes qui y vivent. Madagascar est connu pour ses belles plages, ses villes touristiques et son allure paradisiaque. Qui pourrait se douter que la majorité de la population malgache est incapable de ressentir une once de bonheur et de paix dans son propre pays natal. D’un point de vue extérieur, tous ces bâtiments et voitures de luxe pourraient prêter à confusion sur la situation générale de l’île. Car oui, trois malgaches sur quatre vivent dans une pauvreté constante et sont parfois dans l’incapacité de subvenir à leurs besoins journaliers. D’autres sont même obligés de mendier faute de trouver un emploi convenable. Les conditions de vie de chacun sont certes différentes, mais il existe au moins quelques points qui mettent tous les habitants du pays sur le même point d’égalité.

 

Les embouteillages           

Qui de ceux qui vivent dans les régions de Madagascar pourraient affirmer ne rien savoir sur les bouchons que subissent ceux qui se trouvent dans la Capitale ? Ce n’est pas un fait nouveau, la ville d’Antananarivo rime depuis toujours avec « embouteillage ». Les usagers de la route prennent parfois une heure ou deux heures de temps, bloqués dans les bouchons, pour un trajet de 15 minutes maximum. C’est un peu exagéré, mais c’est en tout cas ce que les habitants de la ville d’Antananarivo subissent chaque jour. Il fut un temps où les embouteillages se présentaient à des heures précises, durant ce que l’on appelle les heures de pointe. Et ce dans les moments où les étudiants et travailleurs entraient dans leurs établissements respectifs ou en sortaient. Actuellement, des embouteillages se forment sans la moindre raison apparente en quelques secondes seulement. Cela en raison, la plupart du temps, des marchands ambulants qui fréquentent de plus en plus les rues de la ville, des piétons qui font comme bon leur semble sur les routes, ainsi que des travaux routiers sans fin, effectués en pleine journée. Par ailleurs, la ville est relativement petite pour contenir autant de voitures. Or, la majorité des habitants sont véhiculés, sans compter les nombreux véhicules de transport en commun dont les bus et taxis qui circulent chaque jour. Pour les taxis uniquement, il y en a 7 000 dans la ville d’Antananarivo, d’après le dernier recensement.

 

Les délestages

Presque toutes les régions de Madagascar subissent actuellement des coupures de courant partielles dont certaines beaucoup plus longtemps de d’autres. Dans tous les cas, toute la population malgache côtoie les délestages et coupures d’eau. Les plaintes fusent de partout. Même ceux qui ont les moyens de se payer des groupes électrogènes sont obligés de limiter leur consommation.  Or, la situation ne semble pas s’arranger de sitôt, les autorités de la ville ne semblent pas trouver les moyens d’y remédier jusqu’à présent.

 

Les mendiants

Chaque pays du monde entier a sa part de personnes pauvres et de Sdf (sans domicile fixe) qui sont obligés de squatter les rues. Dans le cas de Madagascar, les mendiants pullulent comme des mouches dans chaque coin de rue. Le fait de quémander de l’argent à toutes les personnes qui passent est même un véritable métier pour certains d’entre eux. Il y a ceux qui sont affalés sur les trottoirs non loin des  marchés, ceux qui ne quittent pas une seconde les grandes surfaces pour surveiller l’allée et venue des personnes qui y font leurs courses, notamment les touristes. L’invalidité de certaines personnes les incite également à mendier, comme le fait d’être aveugle ou d’être handicapé. Contrairement à ceux des pays étrangers qui font du mieux qu’ils peuvent selon leurs moyens. C’est dans ce pays du « moramora » que les tunnels sont devenus le foyer de certains pauvres et que les flatteries sont un moyen efficace pour recevoir 100 ou parfois 200 ariary. Si les touristes prennent en pitié les enfants qui errent les rues à la recherche de quelques sous pour pouvoir manger, la population malgache, elle, sait pertinemment que ces enfants sont les pires pickpockets qui soient. Qui d’entre nous ne leur avait pas déjà proposé de venir nous suivre et de travailler pour pouvoir manger à volonté ? Mais le mot « travail » est comme la peste pour ces enfants, ils prennent instantanément la fuite et préfèrent mendier ailleurs. Ce n’est pourtant pas le talent et le savoir-faire qui leur manquent dans la mesure où certains bidouillent leur propre instrument de musique pour un spectacle en public.

 

Les bandits et les pickpockets

Si l’on devait parler de l’histoire de Madagascar, il serait impossible de ne pas mentionner les voleurs à la tire. Depuis la nuit des temps, la ville d’Antananarivo est le principal lieu où se déroulent les méfaits de ces brigands. Les Malgaches savent parfaitement que lorsqu’ils sont de passage dans la capitale, il faut absolument mettre en sûreté tous les objets de valeur c’est-à-dire les bijoux en or. A l’heure actuelle, presque toutes les régions de l’île sont hantées par les bandits de tout genre ; qu’ils soient des pickpockets, des cambrioleurs ou des dahalo. Et tout peut être l’objet de leur vol, que cela soit les téléphones portables ou les marmites dans les maisons. Ces bandits vont parfois jusqu’à tuer leur victime lors de leurs méfaits. Certains brigands se font arrêter certes, mais reprennent leurs mauvaises habitudes à la minute où ils sortent de prison. C’est d’ailleurs pour cette raison que la vindicte populaire est la nouvelle mode adoptée par les habitants du pays.

 

Les abus de pouvoir

Apparemment Madagascar est le pays qui regroupe le plus de personnes souffrant de complexe de supériorité. Le pouvoir monte à la tête de certains qui traitent par conséquent les simples citoyens comme des moins que rien. D’un point de vue général, ce sont particulièrement les autorités malgaches qui font abus de leur pouvoir. Prenez juste le cas de la circulation. Tout le monde, dans n’importe quelle région de Madagascar, doit subir la priorité des cortèges de toutes sortes d’autorités. Certains usagers patientent durant des heures dans les embouteillages, mais les autorités, elles, ne prennent pas la peine d’attendre une seule seconde et obligent les autres véhicules à se mettre de côté pour les laisser passer. Même les ambulances, qui soit dit en passant transportent des malades, sont obligés de se tenir à carreau pour que les autorités puissent passer. D’un autre côté, l’abus a également été constaté au niveau des agents des forces de l’ordre. Les Malgaches le savent, eux, que certains agents de police sont mécontents une fois que l’appellation « Sefo », qui signifie « chef » n’est pas respectée. Il est vrai que leur statut obligent les particuliers à montrer un certain signe de respect, mais ne nous méprenons pas, cela ne signifie pas le moins du monde se mettre littéralement à genoux devant eux.

Athanase

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