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Jeudi 25 Avril 2024

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Infrastructures en Afrique – Les projets n’ayant pas démarré en 2016

Il y a les intentions et les actes.  L’Afrique est championne mondiale des belles décisions et des déclarations d’intention. En 2016, les  projets du programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA)  n’ont pas démarré. Quatre ans après leur adoption par l’Union africaine et deux ans après le sommet de Nepad de Dakar, ces ouvrages, ponts et  barrages, semblent perdus en route.

 

Le PIDA se compose d’un programme de réalisation de 51 projets nécessitant un investissement de 360 milliards de dollars d’ici 2040 dont 68 sur la période intérimaire 2010-2020. Le gap non couvert s’élève à 38 milliards de dollars. Par ailleurs, les 16 projets prioritaires identifiés en juin 2014 lors du sommet de Dakar accordent la part belle à l’eau, à l’énergie hydroélectrique, au transport et aux TIC. Par secteur, l’énergie absorbe 59% des investissements. Par répartition géographique, l’Afrique centrale se taille la part du lion avec 33% des projets, suivie de l’Afrique de l’Est (30%), de l’Afrique Australe (21%) et de l’Afrique de l’Ouest (9%).

 

Barrage hydroélectrique Ruzizi III : encore sous terre malgré le début de mobilisation de fonds

Situé en Afrique de l’Est, le coût global est de 625 millions de dollars. En septembre 2014, un accord est scellé entre les pays des grands lacs (EGGL) et le consortium conduit par Sithe Global, filiale du fonds d’investissement américain Blackstone Group, et Industrial Promotion Services (IPS), filiale du groupe Aga Khan Fund For Economic Development (AKFED). A la fin 2015, ce projet qui devra alimenter le Burundi, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda (formant la Communauté économique des pays des grands lacs (CEPGL)) avait reçu 138 millions de dollars de financement de la BAD. L’Union européenne et la Banque mondiale devraient compléter le financement. Des prospections sont en cours pour trouver des fonds concessionnels. D’une capacité de 147 MW, ce barrage hydroélectrique fait suite aux programmes Ruzizi I (1958) et Ruzizi II (1989). Le démarrage de ce projet était prévu en 2016. La construction du projet n’a pas encore démarré.

 

Expansion du port de Dar es Salam  (Tanzanie): chantier en rade 

Un projet de 690 millions de dollars. La Banque mondiale vient d’accorder, en août 2016,  un financement de 600 millions de dollars pour l’élargissement de cette infrastructure essentielle pour l’Afrique de l’Est. Le ministère britannique pour le développement international (DFID) et TradeMark East Africa (TMEA) contribueront ensemble à hauteur de 30 millions. Quant à l’apport du gouvernement tanzanien, il se situera à hauteur de 60 millions $. L’agrandissement devrait porter le tirant d’eau à 14 mètres et faire passer le trafic de 13 millions de conteneurs en 2015 à 28 millions en 2020. Le chantier qui n’a pas encore commencé est déjà un sujet de friction entre Dar es Salam et Nairobi. La concurrence avec le port de Mombassa sera rude. Pourvu que le projet démarre réellement.

 

Barrage hydroélectrique de Sambangalou (Sénégal): toujours dans l’attente du démarrage des travaux

 

Un projet complexe (barrage de 128 MW et réseau d’interconnexion de 1677 km) qui réunit les pays de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG). En octobre 2015, un financement de un milliard de dollars a été mobilisé auprès de 10 bailleurs. Il s’agit de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque européenne d’investissement (BEI), de la KfW, de l’Agence française de développement (AFD), de la Banque islamique de développement (BID), de l’Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA), du Fonds Koweitien pour le développement économique arabe, de la Banque ouest-africaine de Développement (BOAD), de la Banque mondiale et de l’Exim-Bank de Chine. Pour rappel, les Etats membres de l’OMVG avaient décidé à l’occasion de la septième session extraordinaire du Conseil des ministres, qui s’était tenue à Dakar les 3 et 4 juillet 2013, de retenir China Gezhouba Group Corporation (CGGC) comme adjudicataire provisoire dudit marché. Le délai d’exécution des travaux était fixé pour une durée de cinquante mois. La pose de la première pierre était  prévue au troisième trimestre de cette année. Problème, une faible gouvernance de l’OMVG qui subit les mauvaises retombées des tensions politiques sous régionales. Le projet n’a pas encore démarré.

 

Gazoduc Algérie –Nigeria: projet en rade

Le projet trans-Sahara Gas Pipeline (TSGP) a fait l’objet d’un Mémorandum d’entente entre Sonatrach et la Nigerian National Petroleum Company (NNPC).  En mai 2005, les deux entreprises  ont confié la réalisation de l’étude de faisabilité du gazoduc à la société britannique Penspen/lPA laquelle a  confirmé la faisabilité du projet. Le gazoduc intercontinental d’une longueur totale de 4128 Kilomètres, dont 1037 km traverseront le territoire du Nigeria, 841 km parcourront le Niger et le plus long tronçon, soit 2310 km,  traversera le territoire algérien jusqu’ à la côte méditerranéenne. Le projet prévoit la construction d’une vingtaine de stations de compression. Estimé à plus de 10 milliards de dollars, il est destiné à acheminer 20 à 30 milliards de m3 de gaz naturel du Nigeria vers l’Europe via le Niger et l’Algérie. Jusque-là, pas d’avancée concrète. L’effondrement des cours du pétrole et les difficultés économiques auxquelles font face Alger et Abuja en rajoutent à la complexité de l’ouvrage. Bref, ce projet n’a pas encore commencé.

Pont de chemin de fer Brazzaville-Kinshasa et du chemin de fer Kinshasa Illebo

Sur le terrain, ce projet de 100 millions de dollars n’a pas avancé depuis 2014. Il s’agit de la construction d’une route, d’un pont de chemin de fer combiné et d’un poste d’arrêt unique à la frontière dont la ligne ferroviaire sera connectée à Lumbumbashi-IIlebo. Déjà d’actualité en 1990, ce projet rencontre des obstacles politiques. Des sources estiment à Kinshasa qu’un tel pont va favoriser le port de Pointe Noire au détriment de celui de  Matadi.

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