Les propriétaires de moto et de scooter dans la ville d’Antananarivo ne sont pas en règle depuis le début de cette année. En effet, la commune urbaine ne délivre pas encore la vignette de 2017. Et pour cause, le service à Tsimbazaza n’ouvre que le 23 janvier prochain. En attendant cette date, tous les scootéristes roulent avec la vignette 2016. Pourtant, les agents de la circulation se montrent de plus en plus sévères dans le contrôle des papiers des véhicules à deux roues. Le manque d’une seule pièce pour une moto est passible de contravention et de retrait des papiers disponibles.  Cette rupture de délivrance de vignette pénalise les motards de la capitale alors que la mauvaise organisation au sein de la Cua en serait la cause. En décembre 2017, bon nombre de propriétaires de moto ont demandé de payer à l’avance la vignette 2017 mais la Cua a refusé sous prétexte que ce ne serait pas disponible avant janvier.

Loin d’être une préoccupation

Les motos et scooters doivent attendre l’après 23 janvier pour pouvoir circuler en toute légalité. Pourtant ce sont les seuls moyens de transports efficaces contre les bouchons. Les embouteillages reviennent dans la capitale et ses environs, depuis le début de cette semaine, c’est-à-dire au commencement du deuxième trimestre de l’année scolaire 2016-2017. Les usagers de la route se plaignent du manque de prise de mesures de la municipalité contre les gabegies perpétrées par des automobilistes qui occupent des stationnements interdits. L’assainissement contre les stationnements sauvages  ne concerne qu’une infime partie des quartiers du centre-ville. Le problème de gestion des parkings dans la capitale reste loin d’être une préoccupation des dirigeants auprès de l’Hôtel de ville. Pourt ant, c’est l’une des principales causes des embouteillages irrémédiables dans la capitale. La population se demande si la municipalité a réellement des projets relatifs à la construction de nouveaux parkings dignes d’une grande ville comme Antananarivo.

Dom