Suite au retard plus que problématique de l’arrivée de la pluie, le service de la météorologie a commencé l’opération de provocation de pluies artificielles le vendredi 20 janvier 2017. Le principal objectif étant de réalimenter les cours d’eau qui desservent les hautes terres centrales. Selon les prévisions du centre météorologique, les pluies devaient être au rendez-vous pendant ce weekend, surtout dimanche, sur les Hautes terres les plus confrontées à la sécheresse. Mais comme tout le monde a pu le constater, il ne s’est rien produit. Bien au contraire, le soleil tapait fort pendant toute la journée de dimanche. L’ensemencement des nuages est une forme de modification du climat qui consiste à relâcher différents aérosols dans des nuages afin d’augmenter la condensation de la vapeur d’eau en eau liquide disponible et ainsi augmenter ou diminuer le nombre et la taille des gouttelettes qui s’y trouvent. Le procédé se base sur le fait que la condensation directe de vapeur en gouttelettes est thermodynamiquement très défavorable et nécessite la présence dans l’air de noyaux de condensation solide, un procédé très bien connu de la physique des nuages. L’opération a cette fois-ci été faite au-dessus des cours d’eau alimentant la centrale d’Andekaleka, dans l’est de la Grande île. Ces épandages de sel sont facturés environ 5 100 euros soit 18 millions d’Ariary. Une coquette somme pour le service météorologique et la Jirama qui espèrent bien cette fois des résultats concrets, après plusieurs échecs successifs, en décembre dernier, liés à des conditions météorologiques pas tout à fait favorables. Il reste alors à attendre l’arrivée de ces fameuses pluies artificielles pour aujourd’hui ou demain tout au plus.

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