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Jeudi 25 Avril 2024

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Naissance – 58,6% des mères accouchent à domicile

Chaque année, des milliers d’enfants viennent au monde, à la seule différence que la situation sociale dont le nouveau-né est  issu détermine déjà sa vie, tel que son lieu de naissance.

De nombreuses femmes accouchent tous les jours, mais parmi ces accouchements, beaucoup ne seront pas déclarés auprès de la mairie. Néanmoins, les démarches d’état civil ayant été faites auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo au cours de l’année 2016, permettent de déterminer la tendance pour les lieux d’accouchement de prédilection des mères malagasy, ou du moins de la capitale. En effet, les statistiques des faits publiés en décembre 2016 par l’Institut National de la Statistique mettent en évidence que les mères préfèrent accoucher à  domicile. En tout, elles représentent 58.6% des naissances enregistrées durant l’année. D’un autre côté, celles qui choisissent d’approcher un centre de santé préfèrent les formations sanitaires publiques avec un taux de 28.5% de naissances. C’est en dernière position que viennent les formations sanitaires privées avec seulement 12.9% des femmes qui ont donné la vie. Ces chiffres ne sont que la preuve de la méconnaissance de la population de la nécessité d’approcher les centres de santé. D’ailleurs, la plupart ne veulent y aller qu’en dernier recours lorsque l’accouchement présente des complications et nécessitent une intervention des médecins. Malheureusement, la tergiversation des sages-femmes ou leur incompétence peuvent avoir des conséquences graves sur la mère et l’enfant lorsque la prise de décision de rejoindre un hôpital tarde à tomber, provoquant jusqu’à la mort du nourrisson et/ou de la mère.

Fracture sociale

La faute n’est pourtant pas qu’au manque d’information. Le manque de moyens des ménages est aussi un facteur déterminant du lieu d’accouchement la mère. D’ailleurs, les chiffres qui ont été donnés présentent une réalité dans laquelle peu de personnes ont les moyens financiers d’aller dans les centres privés, préférant leurs domiciles ou les centres publics. C’est une manifestation évidente de la fracture sociale qui se creuse, même dans une Commune urbaine telle qu’Antananarivo. Et même au sein des établissements publics, les factures à payer peuvent s’avérer être inaccessibles pour une très grande majorité de la population. En somme, tous ces paramètres définissent le fait qu’il y a beaucoup plus de femmes qui accouchent chez elle. Une situation qui est loin d’assurer la santé de la mère et de l’enfant qui est pourtant une « priorité » pour le gouvernement.

Seheno Kely

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