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Samedi 20 Avril 2024

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Ras-le-bol généralisé !

En quelques jours, des mouvements de rue sont constatés aux portes de la Capitale de Madagascar. Les premiers à mettre le feu sont les étudiants de Vontovorona qui étaient las d’attendre que la lumière revienne. Encore une fois, il est ici question de délestage qui, plus que jamais, arrive en force, et comme partout ailleurs, fait très mal à la population. Est-il nécessaire de rappeler que dans notre pays, on a qu’un peu moins de 200 000 fonctionnaires sur les 25 millions d’habitants. Et même si les 80% vivent de la terre en la travaillant – mais déjà cette proportion n’est que purement théorique -, le reste se trouve dans des professions libérales. Ainsi, les fabricants d’yaourt et de jus naturels, les garagistes et entre autres, les coiffeuses sont tous punis et obligés de négocier le prix alors que le coût de l’électricité ne cesse d’augmenter. Et c’est toujours pour cette même raison que les habitants d’Anosimasina Itaosy sont aussi descendus dans la rue, avant-hier soir, en brûlant des pneus au beau milieu de cette route qui, à toute heure de la journée, est bloquée par l’embouteillage, mais aussi en jetant des pierres sur les éléments de l’Emmoreg, venus libérer la voie et rétablir la circulation ainsi que protéger les agents de la société de distribution d’eau et d’électricité arrivés sur les lieux rétablir le courant. Pour la population de la périphérie ouest de la Capitale, le délestage a duré 3 jours et au final, les esprits ont été éclairés pour une descente dans la rue. En somme, il arrive maintenant qu’Antananarivo et ses communes périphériques subissent une coupure d’électricité allant de 8 à 12 heures par jour dans la … journée et la plus grande partie en début de soirée. Pour les étudiants de Vontovorona, non seulement, il n’est plus possible de faire les devoirs  ou encore de réviser leurs leçons si les travailleurs de la profession libérale sont obligés de dormir le jour et de travailler la nuit. A cette allure, nous serons tous des … « mpamosavy », dans le sens où on ne sort que la nuit, peu avant minuit !

Comme nous l’avons déjà spécifié plus haut, la situation est encore pire ailleurs, dans les autres grandes villes et chefs-lieux de provinces ou de régions mais aussi dans les villes moyennes. A Mahajanga, par exemple, on a aussi enregistré 3 jours de délestage – bizarre, tout tourne autour du chiffre 3 – durant la semaine dernière mais à Tuléar comme à Tamatave, ou à Fianarantsoa – bien sûr pour Diégo, on n’en sait pas grand-chose -, c’est presque aussi le même tempo et la même cadence de … farniente pour les fonctionnaires. Bientôt, Madagascar retournera à l’âge de pierre où les correspondances administratives seront réalisées de manière manuscrite ou avec une machine à écrire – tiens, ça devrait être un bon filon pour le business -, faute d’énergie électrique pour alimenter les vieillots ordinateurs. D’ailleurs, ces machines viennent aussi de subir le yo-yo de la tension électrique et beaucoup ont besoin d’une sérieuse réparation. En y pensant réellement, les directeurs du système informatique (Dsi) des différents départements ministériels ainsi que les personnes responsables du marché public (Prmp) vont se faire de juteuses affaires cette année. Comme quoi, le malheur des uns fait vraiment le bonheur des autres. Evidemment, il n’y a pas qu’eux puisque les vendeurs de groupe électrogène et des panneaux solaires font le maximum de bénéfice actuellement.
Pour en revenir aux éléments des forces de l’ordre, beaucoup sont étonnés de leur promptitude dans les deux cas cités supra : ceux de Vontovorona et d’Anosimasina, alors que pour la chasse aux bandits, aux kidnappeurs, aux pickpockets, ou encore aux assassins doublés de violeurs, ils traînent des pieds et la plupart des enquêtes finissent même en queue de poisson.
D’un autre côté, le milieu rural a aussi exprimé son ras-le-bol sur la situation d’insécurité extrême dans laquelle la population à « ambanivohitra » se trouve depuis plusieurs années déjà. La très grande majorité des jeunes ruraux sont partis vers les villes, et notamment, la capitale de Madagascar qui voit le nombre de sa population explosé. Evidemment, il n’y a pas qu’eux puisque les diplômés des grandes villes se sont aussi prononcés à leur manière. Effectivement, la création d’entreprise formelle au niveau national est en baisse de 22,9% en 2016 par rapport à l’année précédente, selon une étude menée par l’Institut national de la statistique. Et cela ne peut vouloir dire que les opérateurs préfèrent ne rien déclarer tandis que les conséquences sont dramatiques, non seulement pour l’Etat mais aussi pour la Nation.
Et dire que ce ne sont que des exemples et pour cette fois, nous avons préféré ne pas parler de ces vindictes populaires ont lieu partout dans l’île chaque jour!

J.L.R

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