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Jeudi 18 Avril 2024

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Ministre, un titre de grand prestige 
- Un choix héroïque entre le mériter ou se ridiculiser

Aussi nécessaire que l’indique l’état des lieux, aussi indispensable que le réclame la population, aussi attendue que le permettent les promesses du nouveau pouvoir en place, on ne saurait entamer cette nouvelle ère de changement programmé en initiant un procès d’intention. Il ne suffit pas pour autant que le nouveau système que l’on installe, se satisfasse de bonnes intentions et de beaux discours.
L’opinion a obligation d’accorder une présomption de recherche d’efficacité dans la structure du gouvernement, même s’il est toujours de la part des observateurs et à fortiori des concurrents, quelques possibilités de réserves pour penser qu’il aurait pu y avoir mieux. Cependant par la nomination de certains personnages dès le départ handicapés par une réputation ne jouissant pas d’une bonne presse, le gouvernement avant de se mettre au travail, a commencé par grignoter son pain blanc quant à cette présomption de faire bien. 
Pour l’instant dépasser les questions d’individus permettrait sûrement de faire une révision de ce que l’on attend de ce gouvernement, et dans ce sens considérer comme intacte la présomption de volonté de faire bien et accorder à chaque ministère de cette structure une importance capitale. L’objectif n’est pas de faire mieux ou pire en rapport à ce qui est et de ce qui a été, ça ne prêterait qu’à des polémiques byzantines stériles, qui ne peuvent que servir d’alibis et justifications préparatoires à un échec. Le contrat de résultat se résume de manière simple : « faire bien ». 
Il est des ministères techniques dans lesquels « nous, simples citoyens ne comprenons pas grand-chose si ce n’est à travers les résultats que nous vivons, à l’expérience nous n’ignorons pas qu’il sera toujours facile au pouvoir d’en reculer les échéances ». A ce jeu de cache-cache la population se doute qu’il existe toujours un terme, et que les foules (manipulées ou non) sont seules juges du moment pour provoquer un prochain épisode du cycle chronique de crise. A l’opposé le pouvoir garde la maitrise d’une rupture ou non avec le phénomène de crise, par une bonne gouvernance et non par l’institution d’un Etat policier dans le but d’assurer une stabilité à un éventuel système voyou. 
La lutte contre la situation de pauvreté ne saurait produire des effets palpables avant longtemps, personne ne se fait d’illusion à ce sujet. Cependant quelles que soient les mesures prises pour soulager de la misère les plus démunis, la grande majorité attend au plus vite que l’on allège le poids des difficultés qui ont atteint un niveau intolérable. Ces difficultés sont d’autant plus dures à accepter lorsque l’Etat ou les princes qui gouvernent vivent grand train avec une insolente indécence et que les richesses naturelles s’évaporent dans des conditions de grande braderie sans véritables retombées au profit de l’ensemble de la population. 
Il en va pareillement du climat d’insécurité. Il est faux de croire que les moyens font défaut, on ne saurait comptabiliser les crédits affectés à la protection des personnalités, il suffit de regarder le ballet des forces militaires et de l’ordre pour balayer et baliser les trajets du Chef de l’Etat. Ces comportements cachent mal un état d’esprit peu à l’abri de critiques sur l’égoïsme qui règne, disposition budgétivore, alors que l’on mégote pour appliquer une vraie politique de sécurité publique. Si on peut reprocher à certains agents des forces de l’ordre de verser dans des dérives, c’est en partie en raison d’une absence de repère, ils ont bien conscience de l’utilisation que l’on fait d’eux, ils servent en premier lieu à faire du spectacle et du chiffre concernant le nombre de voyous abattus.  
Le calcul basé sur la soumission de la population à une double difficulté, la pauvreté et l’insécurité, ne saurait représenter une solution à vocation pérenne. La majorité de la population endure les souffrances de ces deux maux qui font outrance, situation pourtant sans résonnance dans les cocons feutrés du pouvoir. C’est de ce schéma de confort dans lequel le pouvoir enveloppe jusqu’à rendre sourd et aveugle que les nouveaux titulaires auront à se méfier s’ils ont l’intention de ne pas couper de la réalité les actions qu’ils entreprennent. Rares sont les ministres qui résistent à mesurer l’importance de leur rôle sinon par l’importance qu’ils se donnent en s’entourant d’une cohorte d’agents de sécurité, de valets porteurs de cartables. Des utilités pour faire spectacle comme on les qualifie au théâtre. Des utilités inutiles s’agissant des affaires publiques, pour preuve même durant cette période de Transition, particulièrement insécurisée, il y a eu quelques rares ministres qui se sont même dispensés de chauffeur sans pour autant avoir négligé leur tâche. 
Le poste de ministre conserve toute une valeur, de prestige en raison du niveau de responsabilité que le titulaire endosse, alors que la valeur du ministre très vite transparait dans sa manière d’appréhender la fonction, s’il a tendance à inverser ou non la cause et l’effet du prestige accordé au rôle. Les ministres conservent le titre justement en raison de l’importance de ce rôle, une convention qui invite chacun d’eux à garder en conscience qu’une fois qu’ils auront quitté la fonction, ils risquent le ridicule à chaque fois qu’ils s’entendent reconnaitre ce titre honorifique dont leurs actions n’auront pas plaidé le mérite.

Léo Raz

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