Un début de propagande assez timide, c’est ce que bon nombre de citoyens ont remarqué.

Mais pour les candidats, tout est préalablement calculé. Il faut attendre le bon moment pour surgir de manière spectaculaire et bien effectivement, les quelques jours avant le jour J sont les plus propices. Certains candidats ont également un budget assez limité et ne peuvent se permettre une campagne avec beaucoup de tapage. Pour le moment, ils sont nombreux à mobiliser leurs équipes à se rapprocher davantage des électeurs pour développer leur programme. De son côté, la population attend de celui qui rejoindra l’hôtel de ville une personne assez compétente pour lui offrir plus de travail. « En dehors des divers problèmes de la capitale notamment le problème d’infrastructure, de santé, de circulation, d’embouteillage… Ce que nous attendons du maire de la capitale c’est de pouvoir offrir plus de travail aux jeunes diplômés » déplorent les jeunes citoyens. Un grand défi attend celle ou celui qui exercera le rôle de maire de la Commune urbaine d’Antananarivo. Un défi nécessitant un programme assez réaliste et une équipe compétente pour le mettre en œuvre.

Les candidats ont commencé à développer leur programme samedi. Certains ont profité du weekend pour faire part des solutions concernant le problème de circulation, d’autres se concentrent sur la lutte contre l’injustice et la mauvaise gouvernance. Les candidats se disent tous avoir consulter les 192 fokontany avant d’élaborer leur programme. Reste à savoir si l’élu va honorer ses promesses et prendre en considération les besoins et les attentes de la population. Pour mieux convaincre les électeurs, les candidats se lancent dans l’approche « porte-à-porte » pour mieux développer leur programme et convaincre davantage les électeurs.

Ralambomamy