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Samedi 20 Avril 2024

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Désastre complet !

Le régime de Hery Rajaonarimampianina aurait dû fêter en grande pompe ses 18 mois au pouvoir  la semaine dernière. Si on fait effectivement la somme et puisque l’investiture du président de la République actuelle datait du 25 janvier 2014, le compte tombe juste. Et 18 mois, cela fait 548 jours ou 13 152 heures, ou encore 789 120 minutes et on s’arrête là au risque d’avoir mal à la tête comme nos bambins qui ont dû affronter le froid de canard le jour du premier examen officiel de leur vie. En passant, le résultat du Cepe est sorti hier et pour la circonscription de Tanà-Ville, le taux de réussite est un peu moins de 75%.

Cet anniversaire est pourtant passé sous un silence assourdissant puisque même pas une petite bougie et demie n’a été soufflée alors que pour célébrer ses 100 premiers jours à la tête de l’Etat, il a fallu à Hery Rajaonarimampianina une émission spéciale de plusieurs heures qui passait non seulement sur les chaînes publiques  mais surtout sur une télévision proche du pouvoir et elle n’a pas été gratuite. Quand on sait le coût d’un publi-reportage de 3 minutes de cette chaîne, la somme totale qu’a dû débourser l’Etat peut nourrir pendant trois mois les habitants du nouveau village d’Andranofeno-Sud.

Bref, Hery Rajaonarimampianina a donc, dans son compteur, des centaines de jours et des dizaines de milliers d’heures pour penser au réel développement du pays.  Ou plus exactement pour réaliser ses promesses  électorales en premier lieu tout en élaborant un plan économique quinquennal. De son programme annoncé lors de la propagande des élections présidentielles de 2013, on se rappelle par exemple du serment d’en finir avec le délestage en l’espace de 3 à 6 mois, du recrutement de tous les maîtres Fram, la lutte contre l’insécurité, l’amélioration des conditions de vie des ménages, le redressement de l’économie, l’accès des couches les plus vulnérables aux soins à travers la mise en place de dispensaire dans chaque district, la construction d’infrastructures, la dotation de semences et d’engrais, la création d’emplois pour les jeunes, …. Bref, un vaste chantier émanant par conséquent de tonnes de promesses qui comme on dit, n’engagent que ceux qui y croient. Mais ça, c’est la civilisation occidentale alors que les Malgaches sont en principe des hommes de parole. Sauf quelques-uns donc !

De tout ça et dix-huit mois après, rien n’a été fait. Pour le délestage (voir aussi article en page 2), c’est pire que jamais. Quand on vient juste de sortir de la période de pluie et que les premiers responsables de la Jirama annoncent des chiffres alarmants, c’est qu’il faut vraiment s’attendre au pire, du genre le noir absolu, peut-être, pendant des jours. Pour les maîtres Fram, ils sont 10 000 à être recrutés sur les 70 000 recensés dans tout Madagascar. Enfin, sur le papier mais réellement, ils ne dépassent pas la moitié du premier chiffre cité supra. Pour ce qui est du projet de réinsertion scolaire, il a fini en queue de poisson. D’un autre côté, l’insécurité est plus que jamais le plus grand mal à combattre et il n’y a aucune région, aucun district, aucune ville, aucune commune, aucun fokontany, aucun village, et aucun quartier qui en soient épargnés. Pire, les assassins, les malfaiteurs, les brigands, les coupeurs de route, les voleurs, les violeurs, … règnent partout en maître et des meurtres pour des mobiles qu’on pensait futiles sont recensés dans tout Madagascar. Même les « dahalo niova fo » à qui Hery Rajaonarimampianina et Kolo Roger ont dépensé pas moins de 22 milliards d’ariary pour leur réinsertion sociale, sont de nouveau retournés à leurs anciennes pratiques.

Pour la santé, elle reste toujours inaccessible pour toutes les couches de population, tout simplement. Evidemment, les riches préfèrent se faire consulter et traiter dans les grandes cliniques de la Capitale et de se faire opérer par la suite à l’étranger tandis que les pauvres représentant les 95% de la population n’ont d’autres choix que de se faire soigner à coup de … paracétamol et/ou d’amoxycilline ! Ce sont quand même des médicaments qu’on peut trouver facilement à l’épicerie du quartier. Pour ce qui est des nouvelles infrastructures, les Malgaches n’en ont vu aucune ériger depuis dix-huit mois. Tout comme le redressement de l’économie puisque nous n’arrêtons pas de récolter les mauvais classements et le dernier en date concerne celui de la performance qui renvoie Madagascar dans les ténèbres des pays infréquentables.

Mais qu’a fait donc le régime depuis tout ce temps ? Les réponses sont nombreuses et variées mais avec un dénominateur commun : la guerre ! A ses alliés naturels et supporters, à la presse, aux différents syndicats, à la société civile, aux travailleurs gagnant moins de 250 000 ariary, aux députés, bref à toute la population !

 

Jean Luc RAHAGA

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