Quand  politique ne rime pas avec sport. Si le ministre de tutelle est trop occupé aux propagandes pour la municipalité, les responsables des athlètes aux Jeux des Iles  se démènent dans le suivi des dossiers pour l’obtention de visa du côté du Consulat de France Ambatomena.

Quoi qu’on dise, l’organisation de ces 9èmes jeux des Iles de l’Océan Indien, qui auront lieu à La Réunion du 1er au 9 août, était la plus mauvaise de toutes. Une vraie dégringolade. A trois jours de la cérémonie d’ouverture officielle, le doute commence sérieusement à s’installer dans le camp malagasy quant à une participation ou non à ce rendez-vous régional. La chance de manquer à ces Jeux 2015 est réelle pour la Grande île.

La majorité des athlètes des autres disciplines n’ont même pas encore entamé la démarche de demande de visas alors que certains d’entre eux viennent tout juste de récupérer leurs passeports. Et les bruits de couloir disent que certains joueurs de quelques disciplines se voyaient refuser leur visa. Le ministère de la Jeunesse et des sports, le Comité olympique malagasy ou encore Tafita doivent fournir pleines d’explications. Même des journalistes sportifs censés couvrir l’éèvenement (31 juillet au 8 août) ne pourraient quitter la Grande île que le 2 août, donc  4 journées des Jeux seraient déjà écoulées. Quant aux juges et arbitres censés arriver à La Réunion ce jour pour des tests et un séminaire, faute de visas, ils attendront aussi avec inquiétude leur sort. Ce qui est sûr, c’est que cette situation est, forcément, due à un retard dans  le versement du budget alloué aux Jeux des Iles.

Elias Fanomezantsoa