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Dimanche 21 Décembre 2025

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Un chemin et des incertitudes

L’histoire d’un pays peut être tracée à travers celle d’un journal. Comme tant d’autres, Madagascar-MATIN a vécu la crise quelquefois en tant que simple spectateur parfois en tant que spectateur engagé, engagé comme la majorité de la population, dans cette quête de normalité politique. Comme tant d’autres, il a nourri des espoirs dont certains ont été décus. Au lendemain de la signature des Accords de Maputo ou encore de l’Acte additionnel d’Addis-Abeba, il a recueilli l’enthousiasme suscité par ce premier plan de sortie de crise et mesuré la déception qui a suivi sa faillite. Sans réellement se focaliser sur les raisons d’un échec presque annoncé, le journal a préféré se projeter sur l’avenir. Il s’est nourri d’un optimisme qui était loin d’être naïf tant les réalités lui rappellent que ce lendemain meilleur qu’on a promis aux Malgaches ne serait pas construit dans le court terme.
Certes, le pessimisme ambiant n’a pas été de mise en cette époque où la population a vu la pauvreté s’aggraver. Les indicateurs étaient tous au rouge en dépit d’un certain discours qui se voulait rassurant. Comme la majorité silencieuse, une « majorité introuvable » en cette période où la démocratie perdait une partie de son sens, Madagascar-MATIN sentait que la situation politique et la situation socioéconomique s’affrontent dans un contexte difficile. Difficile, voilà un mot qui résume bien les différents processus de sortie de crise négociés soit par la médiation nationale, qui comme les politiques, a montré également des lignes de fracture, soit par la médiation internationale, elle-même impuissante devant l’évolution de la situation politique.
En effet, la crise ouverte en 2009, année de naissance du journal, mérite quelque part l’expression qu’on lui a collée : « la pire crise que Madagascar ait jamais connue en un demi-siècle d’indépendance ». Comme d’autres observateurs engagés de la vie politique, le journal a évalué, quelquefois avec exagération, quelquefois avec une certaine lucidité, la difficulté pour les hommes politiques de parvenir à un accord négocié tant les différends qui opposent les uns et les autres semblaient difficile à aplanir. Pourtant les médiateurs ne manquaient pas, Tiébélé, Dramé, Chissano, Simao, Fransman, tant de noms africains qui ont permis à certains de découvrir que Madagascar ne vit pas en solidarité dans le village planétaire. Tant d’efforts ont été déployés et tant de villes visitées (Maputo, Pretoria, Addis-Abeba, Windhoek…) mais la sortie de crise devenait de jour en jour un idéal à atteindre mais comme tous les idéaux, il s’éloigne quand on s’en rapproche.
Pourtant, les pressions internationales devenaient de plus en plus intenses quand bien même les sanctions décidées n’ont pas réellement produits les effets escomptés. C’est dans ce cadre que Madagascar-MATIN recevait avec un certain optimisme modéré la signature de la Feuille de route dans la nuit du 16-17 septembre 2011. L’horizon s’est dégagé mais les nuages lourds plainaient encore sur le processus de sortie de crise. Pour cause, la Feuille de route a fait consensus mais elle n’a pas fait l’unanimité, certains ont préféré se mettre en marge du train de la transition estimant sans doute que la meilleure solution serait de se mettre en « disponibilité de la République ». Pourtant, il y avait urgence et il y a encore urgence. Des problèmes existent et des incertitudes demeurent. Néanmoins, une voie a été tracée depuis que la Ceni-T, comme la majorité des institutions de la transition, a été mise en place et a défini un calendrier électoral ayant le soutien de la communauté internationale. Depuis ce soir du 17 septembre 2011, l’espoir, même s’il s’amenuise au fur et à mesure des difficultés, existe. La preuve en est ce climat de campagne préélectorale qui saisit tous les candidats déclarés ou non aux prochaines élections présidentielles. Le chemin est cahoteux pour une sortie de crise définitive qui s’annonce. Mais ce mince espoir existe encore. Et contrairement à certains, Madagascar-MATIN veut être là quand tous les indicateurs diront que la crise est derrière le pays.

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