Bingo ! Voilà le millième numéro !
Petit à petit l’oiseau fait son nid diront les gens qui aiment faire de l’esprit. Et il faut reconnaître qu’ils n’ont pas tort, arriver en douceur jusqu’au 1000ème numéro ce n’est pas donné à tout le monde. Madagascar Matin a pris de l’âge et presque comme le vin il s’est bonifié avec l’âge. Depuis ses débuts en 2009, au mois de juin, un peu avant, un peu après la célébration du 26 juin, sans vouloir faire des calembours, beaucoup d’eau est passée sous le …pont. On se doit bien de se rappeler que pour l’instant, et ce depuis sa première parution, les lecteurs malagasy et ceux d’autres nationalités aussi d’ailleurs qui lisent notre journal ont pu vivre au quotidien et de façon le plus objectivement possible le vécu et les péripéties de la transition malagasy tant sur le plan national que sur la scène internationale. Depuis sa première parution, la rédaction s’est toujours tenue à sa ligne de conduite : « apprendre et s’informer pour mieux informer ». Plus facile à dire qu’à faire comme truc mais tous les journalistes s’y sont tenus.
Et durant cette longue transition que vit la Grande île, le monde a bougé et pas qu’un tout petit peu. Les crises, il n’y pas que notre île qui en a subies, rien que pour l’Afrique, les « soubresauts » armées qui ont mis en selle Alassane Ouattara au détriment de Laurent Gbagbo ont fait couler beaucoup d’encre. Et malgré la prise de pouvoir d’Alassane Ouattara, avec des appuis étrangers, rien ne semble encore être joué en Côte d’Ivoire, toujours victime de règlements de compte sporadiques.
La scission du Soudan est également un évènement à ne pas sous-estimer dans l’art et la manière de résoudre une crise en Afrique. Le Soudan qui a connu près d’une vingtaine d’années de guerre n’a rien trouvé d’autre comme « solution finale » que la scission ! Et un autre pays qui a failli suivre le chemin tracé par le Soudan, le Mali, est encore en prise à de très fortes dissensions. Le Mali qui a souffert du fameux vent de changement insufflé par le « printemps arabe ». Et quel printemps ! Un printemps qui a vu des têtes tomber, et pas des moindres : qui aurait cru il y a quelques années que Kadhafi aurait pu succomber sous les coups de mouvements populaires ? Pareil pour Ben Ali en Tunisie, ou Hosni Moubarak en Egypte qui n’ont pu résister au vent de folie amené par le « printemps arabe ». Le dernier en date à en souffrir est le Président de la Syrie, un descendant d’une dynastie républicaine qui s’agrippe coûte que coûte au pouvoir à n’importe quel prix, même en marchant sur les cadavres de ses compatriotes !
Plus que jamais, les armes n’ont eu de cesse de faire parler la poudre durant ces quelques années, même la Grande île n’a pas été épargnée. Madagascar s’est bien démarqué de sont image nonchalante, de « moramora » en un rien de temps, diversion ou faits de société démesuré, toujours est-il que la violence s’est incrustée dans le quotidien du malagasy lambda. L’île se fait violence avec ses multiples facettes de trafic en tout genre : bois de rose, animaux rares endémiques, or, pierres précieuses, d’armes, drogues, bœufs, tout y passe ! D’ailleurs, l’ancien Premier Ministre de la transition n’a pas cru si bien dire en déclarant « On n’a jamais vu ça ! Comme les trafiquants de bois de rose, les dahalo sentent que c’est le moment ou jamais ». Les attaques avec morts d’hommes tant du côté de l’autorité que du côté des dahalo n’ont fait que s’empirer en moins d’un an dans les régions d’élevage de bovin. Ces crimes se perpètrent sur fond de corruption quasi-généralisée, un véritable fléau pour la Grande île.
Mais quand bien même, des éclairs de lumières pointent tout de même leurs museaux dans ce cafouillis sans lumière. La signature d’une feuille de route a été tout de même à bien pour sortir de cette crise. Et dire que sur le plan international, les médiations se sont égrenées tel un chapelet du genre de Maputo I ou Maputo II, Adis Abeba, Gaborone, Windhoek, Seychelles…pfft ! Des parcours marathoniens sous l’égide de la communauté internationale, qui fait tant baver, et qui ramènent finalement à la case départ. Eh oui car la médiation chapeautée par la SADC a été conduit initialement par Joaquim Chissano, ancien président mozambicain. Leonardo Simao fut alors « l’envoyé spécial » de ce dernier ayant conduit tout de même à la signature de le feuille de route. Puis vint ensuit le sud-africain Franssman, et là, on subit une nouvelle fois le retour de Leonardo Simao. On est condamner à rester dans l’expectative quant à l’issue possible de cette nouvelle présence, qui n’est pas encore effective soit dit en passant, sur la scène politique malagasy.
Qu’on le veuille ou non, tous ces chamboulements créant une reconfiguration géopolitique insensée sont intimement liés à la crise économique mondiale qui a sévit et qui continue à sévir dans différents point d u globe, sans différenciation aucune, que ce soit un pays classé pauvre ou un pays longtemps considéré comme riche. Sans exagérer, on a l’impression de marcher sur la tête depuis un certain temps…
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