La journée du samedi risque d’être bien mouvementée dans la capitale de la Région Matsiatra ambony. Les candidats, mécontents des manipulations, des tentatives de renverser les résultats et diverses irrégularités, lors du scrutin, incitent la population fianaroise de défendre son choix. Des tracts mentionnant l’union du Mapar, du Tambatra, de Tim et de l’Arema contestant la situation circulent dans la ville. Les candidats desdits partis font appel à une manifestation pour dénoncer la dictature qui dénigre le choix du citoyen. Un choix qui n’a pas été du tout respecté à voir l’intention flagrante du parti du régime à contourner le vote en sa faveur. C’est un délit dans lequel la Ceni-T, pour ne pas avoir dénoncé comme il se doit la tentative de vol du candidat du HVM, prend consciemment part. Cette dernièrere fait part d’un résultat provisoire mentionnant la victoire du candidat du HVM. Un résultat qui ne prend pas en considération les résultats de 3 bureaux de vote dont celui du fokontany d’Idanda, d’Ankofalahy et d’Amontana. Dans lesdits bureaux de vote, la candidate Christine Razanamahasoa a incontestablement écrasé sa rivale du HVM. Une défaite assurée pour la HVM si on compte les voix des 95 bureaux de vote. Seulement, la Ceni-T ne s’est basée que sur les résultats des 92 bureaux de vote, ce qui explique la « victoire » du HVM.

La situation reflète la mauvaise foi du HVM et le non respect du droit de ceux qui ont voté pour Christine Razanamahasoa. Et comme explication, la Ceni-T d’avancer que les trois bureaux de vote concernés ont enregistré des anomalies. Une explication qui ne tient pas debout non seulement pour la candidate victime de tentative de fraude mais également pour les électeurs inscrits dans les bureaux de vote en question. De ce fait, la candidate de Mapar conteste intégralement le résultat provisoire publié par la Ceni-T. « La manipulation du choix des électeurs est inacceptable. Je contesterai jusqu’à la fin la dictature du régime et toute tentative de renverser les voix en faveur du HVM » martèle Christine Razanamahasoa.

Ralambomamy