L’exportation serait le salut de tout pays où la monnaie est dépréciée.  Madagascar regorge de ressources. Sa balance commerciale ne doit pas être déficitaire. La Thaïlande, la Malaisie, l’Indonésie, le Viêtnam et les Philippines l’ont fait. Pourquoi pas nous ? Gilles Le Goff Andriamiandra, Président du Projet Cap Export, optimiste et fonceur partage son point de vue et incite à l’action.

Le projet Cap Export a été initié en 2006 dans le cadre de la Chambre de Commerce et de l’Industrie France-Madagascar (Ccifm). L’objectif est d’appuyer les entreprises malgaches exportatrices. La Direction Générale des Finances Publiques française et l’Agence Française de Développement (Afd) sont les bailleurs de fonds. Pour le lancement de Cap Export, ces entités ont contribué à hauteur de

500 000 euros pour un plan triennal. Ce financement est actuellement de 900 000 euros.

L’idée de lancer ce projet découle du fait que « Madagascar regorge de ressources – ressources humaines, territoriales, naturelles. Il n’est pas normal que le pays importe plus qu’il n’exporte. Notre ambition est de faire de Madagascar un Npe – Nouveau Pays Exportateur– à l’image des Tigres de l’Asie du Sud Est », explique le Président du Projet Cap Export.

« Nous intervenons sur plusieurs niveaux : la formation, l’expertise – production, marketing, système de compagnonnage qui débouche souvent sur des partenariats techniques, commerciaux voire financiers – la commercialisation –marketing, emballage, mise en place d’un site web… Nous mettons un point d’orgue sur les salons internationaux. En effet, nous participons à hauteur de 50% pour le coût des stands des entreprises qui exposent dans ces salons et nous supportons la totalité des coûts des stands communs », précise-t-il.

Résumant que « C’est la prime à l’union. La force de frappe d’un stand commun est plus conséquente : des entreprises sérieuses et fortes avec une image de marque solide. Nous incitons les entreprises à s’unir. Cela permet à nos entreprises d’être vues par les acheteurs. Généralement, les unions ont un énorme effet sur les acheteurs ».

(Source : magazine  Tahiry n° 47)