La nouvelle semaine risque d’être chamboulée vue les diverses manifestations des syndicats. Les employés de la Jirama, pour ne pas avoir été satisfaits de la réponse de leur revendication, sont en grève générale à partir de ce jour. Aucun service minimum n’est disponible selon l’intersyndical de la Jirama. Par ailleurs, les étudiants des universités vont également procéder à une grève générale. Ils revendiquent la reprise des cours. Après deux mois de suspension, l’année blanche se confirme de plus en plus. De leur côté, les enseignants chercheurs maintiennent également leur grève et persistent à ne pas participer aux examens du baccalauréat. Devant de tels faits, le gouvernement reste sans rien faire. Les manifestants, las des promesses non tenues, ne se laissent pas non plus duper facilement. La tension reste raide et les manifestants attendent un geste de la part des dirigeants qui se dit ouvert à toute négociation et discussion.

Il est ici question d’un gouvernement trop fier et arrogant qui ne veut en aucun se plier à des requêtes syndicales. Les employés du service des domaines ont passé des mois à bouder avant de parvenir à leur fin. Un fait qui confirme davantage combien le gouvernement se moque des manifestations syndicales. La revendication des enseignants chercheurs date depuis des années sans que le gouvernement n’ait accordé de l’importance. Et une fois que le Seces réagit, le ministre de l’enseignement supérieur de l’accuser de prendre otage l’avenir des jeunes. Les membres du gouvernement ont tendance à oublier qu’ils sont les premiers à mettre en otage l’avenir de la population de Madagascar même en optant pour une politique de sourd qui passe actuellement en dictature.

Ralambomamy