Caisses vides !
La première année du régime de Hery Rajaonarimampianina a été entièrement passée à la recherche de financement extérieur. Pour cela, les cinq continents ont été visités et les nombreux voyages présidentiels ont fait jaser au moins les 90% de la population malgache, par leur coût mais aussi par leur durée. Très vite, le président de la République a pris le sobriquet de « globe-trotter » mais était resté de marbre face aux critiques. Le résultat est aujourd’hui connu de tous : rien ou pas grand-chose. Mais déjà, beaucoup demandent les raisons de ce marathon vers l’endettement puisque de tout temps, les Malgaches avaient honte d’aller quémander et/ou de contracter des emprunts, quelles que soient les nécessités. En tout cas, une chose est sûre, ce n’est pas dans notre culture !
D’ailleurs, c’est prouvé que cela n’a fait qu’entraîner le peuple vers la pauvreté absolue. Si on se réfère effectivement aux résultats annoncés dans le temps concernant par exemple des projets du Cresan – pour la santé publique -, pour le Cresed – pour l’éducation -, ou encore les programmes environnementaux 1, 2, et 3, Madagascar aurait atteint, voire même dépassé les objectifs fixés par le Sommet des OMD. Pour la santé publique d’abord, on sait combien de ces centres de santé de base (Csb), de quel que niveau que ce soit, sont fermés actuellement, faute de médicaments, de personnel médical, et/ou encore d’infrastructures sanitaires pouvant résister aux intempéries. D’un autre côté, les compétences des dirigeants du ministère restent à prouver puisque toujours pour le compte de l’année dernière, le régime actuel a mis un docteur à la tête du ministère concerné. Mieux même, Kolo Roger, – en même temps Premier ministre-, a acquis de hautes et nombreuses expériences à l’étranger puisque la personnalité y a passé ses jours heureux et sa jeunesse et c’est uniquement quand la retraite a sonné que ce dernier est revenu au pays. Plus tard et sous le gouvernement de Jean Ravelonarivo, un professeur a été placé à la tête du ministère de la Santé mais aucune amélioration probante n’est constatée. Les Csb subissent toujours les mêmes problèmes et la population préfère se soigner à coup de paracétamol et d’amoxicilline, l’antibiotique la plus répandue auprès des épiceries, ou encore de consulter les praticiens traditionnels.
Pour le Cresed, on a vu de très nombreuses voitures tout-terrain portant l’emblème de ce projet mais la recherche sur le net concernant le montant de financement octroyé à ce projet s’est avérée difficile. Bien sûr, le pays a sûrement obtenu des millions de dollars qu’il faut rembourser. Mais si le projet a réellement fait monter le niveau de l’éducation à Madagascar et a réduit le taux de l’analphabétisme, on devrait donc avoir moins de cancres et de jeunes qui ne savent pas lire ni écrire. La situation actuelle prouve le contraire et même, l’autre projet de réinsertion scolaire initié par le régime de Hery Rajaonarimampianina aurait pu prendre une ampleur différente. Pire, le ministère de l’Education nationale de Paul Rabary est obligé de compter sur les maîtres Fram, c’est-à-dire, des enseignants payés par les parents d’élèves.
De même pour les secteurs environnement et forêts, les feux de brousse reprennent de plus belle. Si les mesures prises et appliquées lors des programmes Pe1, Pe2 et Pe3 ont porté leurs fruits, les riverains de ces zones protégées auront su comment combattre ces feux. Pour les réserves naturelles et autres parcs, les mêmes inefficacités concernant leur protection sont enregistrées. Le cas de la coupe illicite de bois précieux est connu de tous, notamment du bois de rose qui concerne surtout les parcs de Masoala, de Marojejy mais aussi de Manantenina dans le sud-est de Madagascar. Pour le palissandre qui figure aussi dans la même catégorie de bois précieux, il fait l’objet de moins d’attention de la part des gouvernants et du public mais le ravage est massif dans les zones protégées comme à Mahajanga, à Ambohijanahary qui est un plateau entre la Région du Menabe et celle du Melaky, ou encore dans d’autres provinces. Bizarrement, l’actuel ministre de l’Environnement fait la course à la même classification pour de nombreux sites alors que ceux existant sont la proie des trafiquants en tout genre et que le commerce illicite de bois de rose reste et perdure.
Ce ne sont que des exemples parmi tant d’autres, et dire que les Malgaches doivent rembourser tous ces emprunts, ou plus précisément, doivent payer des projets inefficaces et inefficients qui n’ont rien apporté pour l’amélioration de leur quotidien et le développement de leur pays.
Et revoilà que les dirigeants actuels font la même course, c’est-à-dire, trouver du financement et s’endetter au nom de notre Nation. Ils ont passé une année à courir le monde pour cela mais heureusement, que ces derniers se sont heurtés à des murs. C’est bien le cas de le dire quand on voit comment on dilapide les deniers publics : corruption des députés appelée la « valse des mallettes et tablette », soutien des ministres aux candidats du parti au pouvoir lors des élections communales, voyages extérieurs, … Bref, autant dire qu’il n’y en a pas du tout et que les caisses restent vides puisque finalement, une certaine catégorie de personnes profite de cette manne pour s’enrichir.
Jean Luc RAHAGA
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