A l’instar de ses homologues regroupés au sein de l’Intersyndical dans la capitale, les employés de la Jirama Toliara s’engagent également dans un mouvement de contestation contre ce qu’il qualifie de « braderie de la société à une société étrangère ».

Toutefois, dans le respect des droits des usagers, ceux de la capitale du Soleil instaure un service minimum où les caisses seront ouvertes entre 7h et 11 dans la matinée afin de faciliter le paiement des factures. Ils n’envisagent pas aussi des coupures intempestives ni de l’électricité ni de l’eau courante.

Seul le non-paiement par le Trésor public des achats de l’électricité auprès des opérateurs privés fournissant la Jirama dont le montant dépasse les milliards d’ariary est à l’origine des délestages, explique le personnel de la Jirama Toliara.

Par ailleurs, via Mansaré Tambada Jean-Isidore dit Zazah, porte-parole et président de l’Intersyndical de la ville, ce dernier exige que l’Etat ne brade aux étrangers un outil de production entre les mains du peuple. Les techniciens, issus de ce peuple, sont tout aussi capables que ces gens venus de l’extérieur pour remettre à flot l’entreprise à l’agonie pour cause de gabegie généralisée.

Il est alors patent que rien n’est encore réglé au niveau du redressement de cette société nationale détenant le monopole de la distribution énergétique sur le territoire national en matière de rapprochement des points de vue à propos de la mise en concession de quelques centrales désuètes, voire obsolètes, de la société.

Solo R.