Décidément, il n’y a pas que les projectiles d’armes à feu ou bien les blessures à coups d’armes blanches qui peuvent tuer. Dans le courant de la semaine passée, un homme habitant une commune rurale dans le district de Morondava a succombé après avoir entendu des coups de feu. Le premier tir émis par des voleurs de zébus, cette nuit là l’a fait sursauter, un rebondissement qui lui a coûté la vie. Personne n’arrive à expliquer ce qui s’est passé. Ce qui est sûr c’est qu’après un tressaillement, il était soudainement tombé inconscient.  La cause de la mort n’a été déterminée qu’après un examen effectué par un médecin indiquant le décès suite à un arrêt cardiaque.

Les faits : cette nuit-là, des dahalo ont effectué une entrée dite spectaculaire  avec toute une fanfare de coups de feu et de coups de sifflet.  C’est en effet le rituel d’intimidation pour menacer les habitants. Les décharges étaient certainement des tirs en l’air, mais cela a tout de même eu des effets indésirables sur ce résidant. Les informations recueillies affirment que l’assaut n’a pas été mené dans la localité où vit la victime, mais pas très loin de chez elle, d’autant que les tirs ont retentit fort. Le défunt croyait sûrement que les assaillants étaient venus jusqu’à sa porte, ce qui a peut être provoqué son affolement et…sa mort.

Njara Fih