En moins d’une semaine, le phénomène de l’insécurité atteint son paroxysme dans tout Madagascar alors que les dirigeants, par le biais du Premier ministre,  matraquent l’application de l’Etat de droit, le maintien de l’ordre et de la paix.  L’application de la sécurisation des  personnes et des biens contredit cette déclaration du chef du gouvernement. Pas plus tard que la fin de la semaine dernière, presque une centaine de bandits armés ont attaqué à Beroroha pour dérober un demi-millier de bovidés. Quelles que soient les explications, la stratégie de sécurisation de cette localité n’est pas efficace, et les malfaiteurs exercent en toute « férocité » leurs actes.

Même cas à Antananarivo où des bandits ont osé attaquer une quincaillerie en plein centre ville alors que des éléments des forces de l’ordre sont censés être postés dans les endroits stratégiques tels que marchés et autres quartiers considérés comme zone rouge. Il en est de même du côté d’Ambohidratrimo où un groupe de bandits a attaqué un magasin « grossiste » pour dérober une dizaine de millions d’ariary.

Face à cette recrudescence de l’insécurité, aucune déclaration, pour une prise de mesure drastique, n’a été annoncée par les dirigeants qui se disent être compétent. Pourtant, une information concernant une opération de protection spéciale pour des « karana » serait effectuée par des éléments des forces de l’ordre. Près de 150 éléments de la gendarmerie effectueraient des rondes aux alentours des quartiers habités par des karana. Un autre groupe composé d’une cinquantaine de gendarmes serait également sur terrain à Alaotra Mangoro pour traquer des suspects accusés d’être les auteurs du meurtre d’un gendarme stagiaire.

Dominique Val