Sortie de crise – L’UA à l’ère sud-africaine
Depuis le 15 octobre dernier, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma a pris officiellement les rênes de la Commission de l’Union africaine (UA). Le Gabonais Jean Ping quitte ainsi Addis-Abeba par la petite porte et avec lui naissent des incertitudes sur la diplomatie de l’organisation continentale notamment vis-à-vis des crises qui frappent certains pays africains. Parmi ces derniers figurent bien entendu Madagascar.
Selon les spécialistes, l’ancienne épouse du Président sud-africain a tous les atouts pour le poste. Aussi bien sa formation académique et son habileté, autant que son expérience diplomatique plaident pour elle. D’autant que, selon encore les experts, elle connait bien les rouages de l’institution pour avoir participé à la rédaction de ses statuts.
Seulement, nombreux expriment quelques doutes sur son efficacité à apporter des réponses adéquates aux crises politiques sur le continent. En effet, l’un des axes de sa politique étrangère quand elle a été ministre dans son pays d’origine est sa résistance aux différentes pressions exercées par les pays occidentaux. On comprend pourquoi elle a soutenu des régimes autoritaires tels que celui du Zimbabwe ou encore du Soudan d’Omar el-Béchir. Par contre, selon toujours les spécialistes, « elle est convaincue que le dialogue et la recherche d’un consensus sont essentiels pour résoudre les conflits – idée qu’elle a mise en pratique pendant les négociations inter-congolaises qui, sous la médiation de l’Afrique du Sud, ont abouti aux accords de Sun City en 2002 ». C’est à l’aune de cette considération qu’elle pourrait aligner sa stratégie et celle de la Commission de l’Union africaine dans la crise malgache. D’autant que Nkosazana Dlamini-Zuma devrait connaitre assez bien le dossier malgache.
Dialogue
En effet, la Feuille de route à l’origine de l’actuel processus de sortie de crise à Madagascar a été négociée auprès des entités politiques par le vice-ministre sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, Marius Fransman. Par ailleurs, les avancées majeures du processus ont été faites sous la présidence sud-africaine de la Troïka. Certes, le Zimbabwe reste la priorité pour les Sud-Africains et surtout pour Nkosazana Dlamini-Zuma dont l’un de ses gendres y joue un rôle politique important. Mais il n’en demeure pas moins qu’en tant que présidente de l’Union africaine, elle devra se positionner sur la crise qui sévit à Madagascar depuis plus de trois ans.
A priori, elle devrait adopter la même position que Jean Ping et favorisera le dialogue. Néanmoins, il se pourrait également qu’elle tentera d’utiliser la Commission de l’UA pour faire pression sur la présidence tanzanienne de la Troïka pour que celle-ci soutienne à fond la position sud-africaine sur la crise malgache. Dans tous les cas, si cette dernière s’enlise, Nkosazana Dlamini-Zuma pourrait trouver le temps de peser sur le processus de sortie de crise dans le pays. D’autant qu’il lui revient d’évaluer l’évolution de la situation dans le pays durant le prochain sommet de l’UA.
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