La séance de travail s’est déroulée à la Tranompokonolona Analakely. La rencontre entre le projet Amie (Agence municipale d’initiative de l’emploi) et les jeunes défavorisés de plusieurs quartiers de la Commune d’Antananarivo s’est déroulée sans anicroche. L’objectif est de faire passer à la vitesse supérieure la collaboration entre la Commune et ces jeunes sans travail fixe.

Après les travaux en Himo (Haute Intensité de Main-d’Œuvre), aves lesquels ont démarré le lien entre ces petits gens et les services de la commune urbaine, le partenariat, si l’on peut le dire, entre dans une nouvelle phase. Bénéficiant d’un fond alloué par le Pnud et géré par l’Otiv, ces jeunes s’initient maintenant au montage et à la gestion de petit commerce de détail.

Les infrastructures d’accueil sont prises en charge par les bénéficiaires eux-mêmes. Il reste à donner le top pour qu’ils puissent vraiment entrer dans un nouveau vécu quotidien. En effet, peu à peu se matérialise une certaine opinion qui vise à dénoncer l’usage « abusif des travaux Himo » à l’encontre des gens de petite condition. Il leur reste à prouver qu’ils peuvent dorénavant embrasser un nouveau moyen de gagne-pain quotidien qui ne présente pas trop d’atteinte à la dignité humaine.

A l’issue d’une formation en bonne et due forme sur la comptabilité commerciale qui coïncide avec la plupart des choix que les intéressés ont couchés sur papier à l’issue d’une enquête exhaustive, il leur reste à faire leurs preuves !

Solo R.