Les feux de brousse se déclenchent déjà tout le long des routes nationales.  C’est la manifestation d’une déception populaire face aux dirigeants, s’accordent à dire tous les chercheurs en sciences sociales. Cette théorie se révèle vraie par rapport à la réalité politico-sociale à Madagascar puisque le phénomène de feux de brousse a débuté, cette année, juste après les élections communales. La population locale habitant autour de forêts reste conscient des dangers de la déforestation mais fait exprès de les détruire pour s’opposer aux consignes venant du ministère de l’Environnement.

Alors que c’est le chef de l’Etat lui-même qui a promis de finaliser les statuts de toutes les aires protégées pour cette année, la population locale manifeste son désintérêt total à ce projet prioritaire en transgressant les lois sur la protection des forêts. Comme cause, l’Etat ne garantit pas le bien-être et la survie du peuple malgache mais s’aventure à concocter des projets sans résultat palpable.

Madagascar se trouve actuellement dans les rangs des 10 pays qui ont connu les plus graves taux de déforestation. Il n’en reste plus que moins de 10% des forêts primaires malgaches à cause de la déforestation. Les gens continuent d’en détruire des milliers d’hectares chaque année et refusent de se soumettre aux consignes des dirigeants qui ne sont plus écoutés à cause de l’inefficacité de leurs actions pour le développement du pays.

Dominique Val