La Conférence des Evêques de Madagascar (Cem) a lancé deux messages forts ces derniers temps : l’un, sous le titre « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5,29) le 11 novembre 2014 et l’autre, sous le titre

« Reçois l’Esprit qui réconcilie : message aux baptisés et aux hommes de bonne volonté que la Grâce et la Paix soit toujours avec nous » le 13 mai 2015.

Dans le cadre de ses messages, la Cem n’a eu de cesse d’interpeller sur l’importance du secteur extractif, tant sur l’épanouissement et la qualité de vie de l’homme et le progrès social que sur la gouvernance minière, la maîtrise du savoir-faire et de la technologie par les nationaux. Différentes entités ont répondu aux appels de l’Eglise à travers l’invitation du Projet Taratra.

Ainsi, des experts nationaux de compétences reconnues dont des professionnels des petites mines, des organisations de la société civile connue pour leurs interventions, et le Collectif des Artistes animés par le grand chanteur Dama ont contribué aux réflexions. La Commission pour la Pastorale Sociale et Caritative et le Projet Taratra remercient la contribution et le dévouement de ces nationaux pétris de patriotisme, en particulier, la production Be Mozika de l’émission Asio Maso et une association qui nous autorise à utiliser son étude.

Le présent document a fait l’objet d’étude et d’analyse approfondies, sous la lumière des avancés des travaux du Comité Conceptuel des Mines qui élabore aujourd’hui la refonte du Code Minier et de la Loi sur les grandes mines (Lgim). Cette étude est une contribution, sans avoir la prétention d’être exhaustive, car elle va être essentiellement axée sur la fiscalité, les permis et la distribution des revenus extractifs. D’autres sujets importants comme le foncier ou l’impact social seront abordés sous d’autres formes.

Solo R.