Comme il a été dit par de nombreux analystes politiciens, le pacte de responsabilité sera un échec si les acteurs maintiennent toujours la politique des manettes. Il faudrait en effet l’initiative de tout un chacun pour  parvenir à une stabilité politique. Mais la réalité est toute autre. Le mémorandum de stabilité, élaboré par l’équipe du président de la République,  a été remis  au président de la Chambre basse, Jean Max Rakotomamonjy. Ce dernier d’opter pour une approche individuelle pour convaincre les députés de signer ce mémorandum. Et bien effectivement, il ne faut pas s’étonner à ce qu’une signature coûte cher voire une place au niveau du gouvernement. Une pratique de plus en plus répandue dans le monde politique et les débutés battent le record. Par ailleurs, l’approche est contestée catégoriquement par l’équipe de Mapar qui, selon les explications, est vouée davantage à l’échec. Brunel Razafitsiandraofana, député Mapar, a souligné qu’il est plus efficace de négocier avec un parti politique.

« Il faut arrêter de négocier individuellement avec les députés mais de privilégier une négociation avec un parti politique tout entier. Je pense que c’est la meilleure manière de procéder »  explique Brunel Razafitsiandraofana. En effet, si on compte les députés formant la Nouvelle majorité parlementaire (NMP), ils sont au nombre de 45 pour Mapar, 15 pour le MMM, 5 pour le Leader Fanilo et 5 pour le Hiaraka isika. « Un nombre suffisant pour former un  une majorité parlementaire s’ils sont regroupés. C’est le même cas pour les députés indépendants pro régime » poursuit-il. L’équipe d’Iavoloha attend à ce que les signatures collectées atteignent le nombre nécessaire avant de lancer officiellement le projet. En attendant, les ténors de la NMP convoquent une réunion d’urgence ce jour.

Ralambomamy