C’est ce qui doit trottiner dans les méninges des transporteurs desservant cet axe à circulation intense reliant la capitale au Moyen-Ouest malgache via la Route Nationale n°1. En effet, une communication émanant des autorités locales leur enjoint de participer à une levée de fonds afin d’entreprendre la réfection de l’axe routier entre Ampitatafika et Anosizato, l’un des plus abimés parmi la carte routière nationale.

Est-ce que c’est notre rôle d’y participer, s’interroge le président Maradonna, à la tête de la Confédération des coopératives de transport de cette périphérie sud de l’agglomération tananarivienne et en même temps dirigeant de la coopérative de transport suburbain Cotransmar.

Il se plaint de cet entêtement des autorités de tutelle à leur soutirer de l’argent alors que les transporteurs croulent déjà sous le poids du prix du litre en hausse perpétuelle sans qu’eux-mêmes  puissent ajuster le prix du transport à cette montée inflationniste.

Certes nous sommes des usagers à longueur d’année de cet axe routier, ajoute-t-il, mais cela doit-il se traduire par une pénalisation prenant l’allure d’un péage déguisé que les textes régissant les routes malgaches ne l’érigent pas encore en règle de droit. Tout au contraire il existe le Fer (ou Fonds d’Entretien Routier) pour se charger de la réparation périodique des infrastructures terrestres du pays.

Solo R.