Dans le district d’Ankazoabo-Sud, les voleurs de zébus ne cessent de faire parler d’eux. Pas plus tard que mardi, une horde de dahalo a marqué sa présence lors d’un assaut perpétré dans un fokontany situé à seulement 1km de la ville d’Ankazoabo. Une attaque menée en fanfare dans le but d’intimider les habitants. Coups de sifflet et coups de feu ont été entendus durant. Par ailleurs, aucune victime n’a été enregistrée du côté des fokonolona. De surcroît, les bandits étaient venus pour une cible bien précise, en effet, ils en voulaient après les zébus du chef fokontany lui-même. Ils étaient à peu près 40 selon une source.

Les habitants qui ont été témoins de cet assaut ont compté 13 fusils de chasse sur les dahalo ainsi que plusieurs armes blanches. Le fait d’avoir une arme à la main leur fait croire à une supériorité inégalée, mais aussi de pouvoir faire tout ce qu’ils veulent. S’ajoute à cela leur caractère dépourvu de toute âme humaine qui n’hésitent pas à tuer si c’est nécessaire. Tout cela est suffisant pour plonger les habitants dans la terreur, ainsi de pouvoir les maintenir facilement en respect. De ce fait, aucune résistance n’a été enregistrée, même du côté du propriétaire des zébus dérobés et les dahalo sont repartis avec les bovidés, sans aucune difficulté.

La subite recrudescence de l’insécurité dans le district d’Ankazoabo-sud après la tenue de plusieurs opérations de sécurisation est sujette à de nombreuses questions. Mais aussi que d’aucun ne demande pourquoi un tel état de fait alors qu’actuellement des militaires y sont présents justement pour une mission de sécurisation.

Njara Fih