Une arrestation s’est déroulée dans le quartier d’Anosipatrana, vendredi dernier. Deux individus ont été embarqués, des hommes en occurrence. Ces derniers auraient été pris en flagrant délit de vente d’arme. Tout a commencé par un renseignement parvenu auprès des policiers sur la présence d’une personne à la recherche d’acheteur d’arme. Fort de cette information, les limiers ont aussitôt monté un piège dans le but de surprendre les trafiquants.

Vendu à 3,6 millions d’ariary

A croire que ces derniers sont tombés sur la mauvaise personne qui s’est empressée de les dénoncer. Une fois l’appât mis en place, les unités n’ont plus qu’attendre que les suspects mordent à l’hameçon. A partir du moment où la situation a été prise en main par les forces de l’ordre, les deux suspects n’ont plus  aucune chance de s’en sortir.

En effet, ils croyaient tout au long de l’opération qu’ils faisaient affaire à un particulier en quête de fusil, sans se douter une seule seconde que derrière la ligne se trouvait des policiers qui les attendaient de pieds ferme.  Les éléments qui se sont fait passer pour des acheteurs ont vite conclu la vente en vue d’une rencontre avec les trafiquants. Ceux-ci ont proposé deux kalachnikovs à un prix de 3,6 millions d’ariary. Après quoi, ils se sont donnés rendez-vous à Fasan’ny karana, mais les suspects ont demandé à changer de lieu et ont envoyé les policiers à Anosibe.

Là, les vendeurs ont tenu à voir l’argent d’abord avant de conclure et les limiers ont montré une somme d’argent. Confiant, les suspects ont fini par emmener les forces de l’ordre à l’endroit ou ils ont gardé l’arme, dans un lieu situé à Anosipatrana. Et puisque la vente ainsi que la présence du fusil a été confirmé, les policiers ont procédé à l’arrestation.

Appartenant aux forces  de l’ordre

Par ailleurs, si les commerçants ont promis deux fusils, il n’y avait qu’un seul à bord d’un véhicule Mazda avec les deux suspects. Une kalachnikov avec une boite à chargeur, 9 munitions et 16 douilles enfouies dans un carton. Le commissaire en tête de la brigade criminelle saisie de cette affaire  a cependant précisé qu’il s’agit bien de deux civils et non des éléments des forces de l’ordre.

Njara Fih