La situation va de mal en pis, la population venue des quatre coins de la Grande île commence à s’angoisser des conséquences engendrées par la suspicion de cas de peste à Moramanga, sans parler des agences de voyages qui, eux se plaignent de l’augmentation du nombre d’annulation de réservations. En effet, selon les informations recueillies, la chance de propagation de cette dangereuse maladie augmente de jour en jour si les autorités compétentes ne prennent pas à l’avance les mesures de préventions nécessaires. A Moramanga, seulement deux des quatre patients atteints de la peste ont réussi à sortir de l’hôpital à la fin du mois d’août. Par contre, les deux autres patients restent encore sous traitements même si les risques de complications sont déjà écartés. Dernièrement, l’Organisation mondiale de la Santé (Oms) a publié le premier numéro du rapport de situation concernant la reprise de la saison pesteuse à Madagascar depuis le 20 août 2015. Selon l’organisation, l’épidémie de peste pulmonaire sévit dans le district de Moramanga, situé à 110 km d’Antananarivo. L’Oms remettra ainsi au Ministère de la Santé publique 21 070 flacons de streptomycine injectable pour la prise en charge des cas. Une équipe de ce ministère dirigée par son secrétaire général, secondé par le directeur de la veille sanitaire et de la surveillance épidémiologique, est descendue au chef-lieu de district de Moramanga pour superviser les premières interventions de riposte, pourtant la situation reste toujours critique.

T.A.