Le cas d’agression suivie de viol a pris de l’ampleur ces derniers temps dans la Capitale. Pas plus tard que lundi dans la soirée, une jeune femme a failli de peu à un viol collectif du côté d’Ambohitsoa. Agée de 37 ans, mariée et mère de famille, elle était sortie vers 19h pour  faire quelques achats à l’épicerie du coin. C’était à ce moment là qu’elle a été interceptée par une bande de jeunes hommes dont le nombre n’a pas été déterminé, l’embarquant de force vers une petite ruelle tranquille et peu fréquentée. La victime a été rouée de coups et fortement menacée de ne rien tenter.

Projetée à terre, elle voyait ses habits arrachés. En seulement quelques secondes, elle a été complètement dénudée tout en sentant des doigts s’immiscer en elle. Pour cette mère de famille, il était hors de question de se laisser faire et abuser sexuellement sans rien tenter, ainsi elle est allée à l’encontre des mises en garde de ses agresseurs  en poussant des hurlements. Des cris de détresse dans le but d’alerter les résidants. Sa détermination a porté ses fruits, des individus étaient venus lui porter secours. La foule est parvenue à l’arracher à ses agresseurs, mais aucun de ces derniers n’a été appréhendé. Au vu du fokonolona, ils ont immédiatement pris la fuite. La concernée était complètement nue et couverte de blessure.  Certains l’ont porté assistance si d’autres ont alerté son mari. Après quoi, elle a été emmenée d’urgence à l’hôpital.

Un autre viol à Ambohimiandra

Par contre, si elle a été sauvée in extremis des griffes de ses violeurs, ce n’était pas le cas pour une autre mère de famille. Cette dernière a connu les mêmes souffrances et pire encore. Dans le courant de la semaine passée, elle a eu le malheur de rencontrer en chemin des individus dépourvus de toute âme humaine.  Après son agression, elle a été découverte près d’une tombe du côté d’Ambohimiandra. Elle gisait dans un flaque de sang et a été complètement dénudée. Des blessures étaient visibles de partout son corps, fait à l’aide d’objet tranchant selon une source médicale. Mais l’agression physique est une chose puisqu’elle a également été violée à plusieurs reprises. Ceux qui ont commis cet acte de barbarie n’ont pas encore été identifiés. Cependant, une source a rapporté qu’une personne aurait été témoin des faits en affirmant avoir aperçu trois individus avec la victime. Cette dernière  a succombé dès son arrivée à l’hôpital.

Njara Fih