Face aux conflits chroniques qui opposent les enseignants regroupés au sein du Seces (Syndicat des enseignants chercheurs de l’enseignement supérieur) et l’Etat, le Professeur Edmond Radrianarivony et son cercle de réflexion a tenu à rappeler la possibilité de résoudre le différend sans que celui-ci engendre de gros dégâts. « C’est triste et malheureux de voir nos université dans un gouffre » avance-t-il.  Cette personnalité et ses collègues n’ont pas manqué de souligner que

« depuis plusieurs décennies, l’enseignement supérieur se trouvait dans un état chaotique et à l’heure actuelle, la situation devient de plus en plus catastrophique ». Selon ses explications, « les membres du Seces des années 90 ont bien connu le fond du problème et ils ont essayé de trouver des moyens pour y remédier et ont orienté leur revendication dans ce sens mais maintenant, ils suivent une autre voie qui s’éloigne vraiment des solutions pérennes et oublient totalement cette ancienne démarche ». Il a ainsi estimé que « les responsables ministériels ont été amenés à établir un faux diagnostic et ont administré un simple calmant dont les effets ne dureront que quelques mois ».

Prise de responsabilité

Constatant les appels de détresse lancés par les parents et les étudiants devant le désastre, le cercle de réflexion, éminents universitaires, ont tenu à faire savoir que le comité a effectué des analyses parmettant d’actualiser les propositions faites par certains groupes de chercheurs et de mettre en relief des solutions pour remédier définitivement à toutes les crises universitaires. « Des solutions proposées qui vont directement aux racines de maux et vont les éradiquer totalement pour que les grèves universitaires ne seront plus que des mauvais souvenirs » a-t-il avancé. En guise d’avant- goût, le cercle a évalué qu’un nouveau système où la gestion est rigoureuse et rationnelle résulterait une énorme somme d’argent disponible pour satisfaire toutes les revendications sociales et surtout pour pouvoir développer l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. « La qualité de l’enseignement s’améliorera rapidement et nos rêves d’avoir des universités d’excellence se réaliseront » ont-ils ajouté. « Nous avons résumé l’aperçu très succinct de notre plan d’action et nous exposerons en détail les grandes lignes de cette opération de sauvetage de nos universités à l’autorité compétente qui souhaitent en savoir plus et qui sont surtout prêts à les appliquer » ont-ils terminé. Le cercle de réflexion a ainsi affiché sa disponibilité pour la mise en œuvre de ces solutions

« pour sauver nos universités de l’agonie ».

Vahatra Ny Aina