Suite à la déclaration de guerre du chef d’Etat Major, le général Beni Xavier Rasolofonirina, les forces de l’ordre ont du mal à se maitriser et font des abus de pouvoir, selon les plaintes de la population d’Ankazoabo. Une semaine après l’embuscade qui a tué 8 militaires, ils ont renforcé leur système de défense et d’attaque et n’accordent aucune tolérance. Le rapport du député d’Ankazoabo Sud, Mara Niarisy, fait état rapport de 5 individus tués par des militaires depuis lundi. Deux jeunes hommes, présumés dahalo ont été tués lundi dernier et un père de famille âgé a même eu un arrêt cardiaque après avoir été enquêté sur le cas de son fils. Deux hommes du fokontany Ampasy ont été également tués alors qu’aucune preuve n’a encore confirmé qu’ils s’agissent de dahalo ou non. Les forces de l’ordre suivent bêtement des ordres et n’accorde aucune considération à la présomption d’innocence. Selon toujours le député, les militaires ont coupé toute relation avec les habitants et ne fait d’aucune communication du moins pour le moment.

L’armée se couvre de honte

L’image des forces de l’ordre est en pleine dégradation surtout après la diffusion d’usage excessif de force sur un étudiant à la télévision. Une mauvaise réputation qui n’enchante pas du tout certains éléments de la force de l’ordre. Selon un haut gradé bien connu en matière de l’ordre et d’insécurité, il n’y a pas de mauvais éléments mais de mauvais chefs. Un propos bien souligné pour fustiger l’incompétence du Commandant du Cirgn, le Général Florens Rakotomahanina. Il a également martelé que le geste des éléments de force de l’ordre lors de l’arrestation de Jean Pierre est une honte pour l’armée malgache. « Les chefs hiérarchiques de ces éléments devraient démissionnés. Ils font la honte de la Nation », poursuit-il.

Ralambomamy