Gaby Vakiniadiana, secrétaire générale de l’association politique Vami condamne fermement toutes les pratiques du régime qui vise à piétiner la démocratie et la constitution. En premier lieu, il ne cache pas son indignation contre l’arrestation trop agressive de l’universitaire qui n’a que réclamer son droit d’étudier. « En tant que pays démocratique, descendre dans le rues n’est pas un crime », précise-t-il.

En second lieu, ce politicien fustige également le gaspillage des milliards d’ariary qui auraient dû être utilisés pour la réinsertion sociale des fameux « dahalo niova fo ». Gaby Vakiniadiana réclame la mise en place d’une commission d’enquête chargée de vérifier l’utilisation réelle de cette somme colossale qui n’a produit aucun résultat sur le maintien de la paix dans le sud. Si une partie de l’argent aurait été détournée, les responsables devraient être trainés devant la justice et jetés en prison. Si la totalité de l’argent a été utilisée, les instigateurs de ce projet « dahalo niova fo » devront rembourser l’argent de l’Etat qui a été dépensé pour rien.

En ce qui concerne le mémorandum de stabilité et du pacte de responsabilité, Gaby Vakiniadiana les considère comme inutiles. Selon lui, « c’est une manœuvre perpétrée par les dirigeants afin de préserver leur intérêt et de contourner la démocratie ». Pour pouvoir rester en toute tranquillité au pouvoir, la présidence entraîne les députés dans une complicité bien élaborée dans les documents de pacte et de mémorandum.

Dominique Val